Actualités sur les prix et la production du gaz et de l’électricité

Il existe diverses procédés afin de produire de l’énergie : en exploitant les énergies renouvelables ou en brûlant des énergies fossiles par exemple. Cela représente un enjeu crucial de la transition énergétique actuelle. Retrouvez ici toutes les actualités sur la production d’énergies.

Nouveau record sur le marché de l’électricité !

08/12/2021

Seulement 3 mois après avoir franchi le seuil symbolique des 100 €/MWh, le prix de l’électricité pour la livraison en 2022 a dépassé aujourd’hui les 200 €/MWh sur la plateforme EEX (jusqu’à 211 €/MWh sur les dernières transactions).

Influencé par la hausse des prix du CO2 et du gaz mais également par l’annonce du niveau d’écrêtement de l’ARENH pour 2022 qui a forcé les fournisseurs alternatifs à se couvrir massivement sur le marché de gros pour compenser les volumes ARENH non attribués, le prix de l’électricité vole de record en record depuis une semaine.

L’impact de ce niveau de prix en pleine période de couverture ARENH risque d’être considérable pour les entreprises n’ayant pas anticipé cet écrêtement.

[Prix de l’énergie] Un choc de compétitivité pour les industriels français

03/12/2021

Cette fin d’année confirme la tendance des prix de l’énergie. Si la hausse est généralisée en Europe, le marché français se détache de ses voisins ces dernières semaines. Le prix de l’électricité à terme pour 2022 a dépassé les 170 €/MWh hier soir, alors qu’il est 30 €/MWh en dessous en Allemagne et plus de 60 €/MWh en dessous en Pologne.

L’ARENH (électricité nucléaire à prix régulé), principal dispositif permettant de prémunir les entreprises françaises de la volatilité des marchés, a montré une nouvelle fois ses limites cette semaine. Ce prix régulé ne couvrira finalement même pas la moitié des besoins des industriels qui vont devoir s’approvisionner directement sur le marché (au prix fort).

Les entreprises françaises font donc face à un véritable choc de compétitivité et les décisions de baisse voire d’arrêt de production risquent de se multiplier.

Ce contexte démontre une nouvelle fois la nécessité de pouvoir contracter des prix sur le long (voire très long) terme à des conditions prévisibles.

 

[Mauvaise nouvelle: Écrêtement Arenh]

01/12/2021

C’était prévisible mais c’est maintenant officiel : Fort écrêtement des droits Arenh (électricité nucléaire) pour l’année prochaine.

160 TWh ! C’est le volume ARENH total demandé par les fournisseurs alternatifs pour l’année 2022, soit 13 TWh de plus que pour 2021. Les résultats publiés aujourd’hui par la Commission de régulation de l’énergie entraîneront donc un écrêtement de 37,4% des demandes pour l’ensemble des fournisseurs.

Vu les prix de l’électricité sur le marché actuellement, l’impact de l’écrêtement pourrait être de +20 à +30 €/MWh sur les factures des entreprises.

La CRE profite de ce communiqué pour rappeler une nouvelle fois qu’une augmentation du plafond des 100 TWh serait nécessaire face à la hausse des prix de l’électricité et la vétusté du mécanisme ARENH.

GNL : une alternative aux livraisons de gaz russe ?

26/11/2021

Avec la crise énergétique que connaît actuellement l’Europe, sa dépendance au gaz russe est plus que jamais exacerbée.

L’extraction de gaz depuis le principal gisement néerlandais, Groningen, sera progressivement arrêtée dès 2022 du fait des tremblements de terre qu’il provoque. De même, la Norvège prévoit de réduire sa production dès 2026.

L’Europe apparaît ainsi obligée d’augmenter ses importations depuis – et donc sa dépendance envers – la Russie, notamment au travers du gazoduc NordStream2 qui doublera l’approvisionnement de gaz Russe en Allemagne. Le déclin annoncé des réserves algériennes aggravera encore cette dépendance européenne au gaz Russe : il suffit dorénavant au président russe de prononcer quelques mots pour que le prix du gaz varie de plus de 10% en une seule journée.

Le GNL (gaz naturel liquéfié) pourrait apparaître comme une alternative au gaz russe, notamment avec la finition de nouvelles installations portuaires. Cependant, les transporteurs maritimes de ce GNL, contrairement à un gazoduc, peuvent se diriger vers le plus offrant : durant la crise énergétique, plusieurs navires se sont ainsi détournés vers certains pays asiatiques, prêts à payer des sommes astronomiques pour assouvir leurs besoins énergétiques.

Exemple récent : la Chine a signé un contrat de 30 milliards d’euros avec les Etats Unis début novembre pour garantir son approvisionnement sur les 20 prochaines années.

Si le GNL peut permettre à l’Europe de diversifier son approvisionnement et réduire sa dépendance à la Russie, il ne représente pas une solution viable pour faire baisser les prix du gaz ou limiter leur volatilité.

[Point marché] Mauvaise nouvelle pour les marchés du gaz et de l’électricité

17/11/2021

Après une courte période de baisse entre fin octobre et début novembre, les prix du gaz et de l’électricité ont rebondi brutalement ce début de semaine. En cause, la décision tombée hier de l’Agence fédérale allemande des réseaux sur la suspension temporaire l’approbation du gazoduc Nord Stream 2.

Initialement prévue pour début 2022, la mise en service du gazoduc tant controversé ne devrait pas avoir lieu avant mai prochain dans le meilleur des cas.

Dans un contexte de prix déjà très tendus suite à des livraisons de gaz russe inférieures aux attentes, cette annonce a fait bondir les prix du gaz de plus de 10 % dans la journée d’hier.

Poussés par les prix du gaz mais également par la forte augmentation du prix de la tonne de CO2 (+ 10% en une semaine), les prix de l’électricité ont suivi le mouvement haussier. Le prix de l’électricité en livraison pour 2022 a augmenté de plus de 10 €/MWh dans la journée d’hier.

Avec l’entrée dans l’hiver et des prévisions d’injection de gaz toujours basses (Gazprom n’a pas réservé de capacité d’injection supplémentaires pour le mois de décembre), le risque de poursuite de la hausse durant les prochains temps est élevé.

 

[Electricité nucléaire ARENH] La CRE annonce une surveillance accrue pour le guichet de fin novembre

16/11/2021

 

A quelques jours de la clôture du guichet de demande d’ARENH pour 2022, la Commission de régulation de l’énergie a indiqué que la « crise inédite sur le marché de l’électricité français et européen » risquait d’avoir d’importantes conséquences sur les mécanismes de gestion des quantités d’ARENH allouées aux fournisseurs.

En cause, la différence de prix considérable entre les prix de gros futurs (jusqu’à plus de 200 €/MWh entre novembre 2021 et mars 2022) et le prix de l’ARENH (42 €/MWh). La CRE souligne au passage sa demande depuis plusieurs années de relever le plafond des 100 TWh d’ARENH à 150 TWh afin d’éviter de se retrouver en situation d’écrêtement, à cause de « nombreux dysfonctionnements ».

Le risque est de voir certains fournisseurs s’adonner à la pratique «  »d’arbitrage saisonnier ARENH » » :

➡Surestimer volontairement la demande d’ARENH pour pouvoir revendre une part des quantités allouées sur le marché au premier trimestre.

➡Puis développer le portefeuille entre avril et octobre pour éviter de payer les compléments de prix CP1 et CP2 (servant à pénaliser les écarts entre les demandes d’ARENH prévisionnelles et le réel).

 

Afin de protéger les consommateurs, la CRE annonce la mise en place de contrôles plus poussés pour le guichet de novembre 2021, pour s’assurer que les déclarations des fournisseurs s’appuient sur des éléments tangibles et vérifiables.

Par ailleurs, dans le cas où un fournisseur s’étant vu accorder des volumes d’ARENH à l’issue du guichet ne serait finalement pas en mesure d’en prendre livraison le 1er janvier 2022, la CRE réattribuera ces volumes à l’ensemble des fournisseurs ayant effectué une demande d’ARENH au guichet de novembre 2021. Le taux d’écrêtement actualisé sera publié au plus tard le 7 janvier 2022.

Hausse des prix de l’énergie : le Gouvernement doit-il agir pour les PME ?

09/11/2021

Face à la hausse des prix de l’électricité, du gaz et des carburants, le gouvernement a mis en place depuis quelques semaines une série de mesures protectrices. Mais ces mesures ne concernent que les particuliers et TPE et les grandes entreprises électro intensives :

➡ Plafonnement des tarifs réglementés de gaz (particuliers uniquement) ;

➡ Réduction de la taxe électrique CSPE pour limiter la hausse du TRV électricité (TPE et particuliers)

➡ Soutien financier aux industries électro-intensives soumises aux Quotas Carbone sous forme d’une avance de l’indemnisation prévue dans le cadre du dispositif.

 Par ailleurs, une avance de trésorerie est également prévue pour les plus petits fournisseurs de gaz afin de compenser la perte de recette induite par le gel des tarifs réglementés.

Mais pour le moment, aucune mesure n’est prévue pour soutenir les PME et entreprises industrielles de taille intermédiaire pour réduire l’impact de la hausse des prix de l’énergie sur leur compétitivité.

Le marché du gaz Européen soumis au bon vouloir de la Russie

02/11/2021

Lors d’un communiqué officiel la semaine dernière, Vladimir Poutine a annoncé que Gazprom remplirait les stockages de gaz européens une fois les stocks de gaz russes remplis, soit à compter du 7 novembre prochain.

Rassurés par cette nouvelle, les marchés ont directement réagi et le prix du gaz pour 2022 a chuté de près de 20 % en une semaine.

Cette réaction brutale des marchés illustre une nouvelle fois la forte dépendance de l’Europe envers son voisin russe pour l’approvisionnement énergétique. Début octobre déjà, une simple annonce du président Russe sur une augmentation probable des volumes livrés avait fait chuter les prix de près de 30 % en l’espace de deux jours. Baisse rapidement rattrapée par la réalité lorsque la Russie avait finalement choisi de ne pas souscrire de capacité supplémentaire pour l’exportation de gaz vers l’Europe en Novembre.

[Enchères de capacité électrique] Clôture en hausse pour les garanties de capacité électrique sur 2022

28/10/2021

Les 5èmes enchères de garanties de capacité électrique pour 2022 se sont closes ce matin, laissant voir une hausse des prix par rapport à septembre dernier.

Cette hausse reflète les tensions sur la disponibilité potentielle des installations de production d’électricité, notamment sur le parc nucléaire toujours impacté par le retard sur le programme de maintenance.

Pour les consommateurs, le résultat reste satisfaisant car le prix moyen provisoire des garanties de capacité sur 2022 (servant la plupart du temps de référence pour calculer le coût du mécanisme facturé par les fournisseurs) reste en baisse par rapport au prix moyen sur 2021 (PRM 2021).

Si la dernière enchère de l’année, prévue pour le 9 décembre prochain, reste dans ces niveaux de prix, le coût du mécanisme de capacité devrait diminuer de 15 % en moyenne, soit entre 0,5 et 1,5 €/MWh de baisse sur la facture d’électricité.

Une baisse négligeable certes face à la hausse des prix de marché actuelle, mais dans le contexte actuel chaque euro compte ! »

 

[Point marché] Enfin un peu de calme sur les prix de l’énergie (avant la tempête ?)

27/10/2021

Après avoir connu des variations extrêmes au début du mois d’octobre, les marchés du gaz et de l’électricité se sont stabilisés ces derniers jours. La séance baissière de la semaine dernière n’a cependant pas été de longue durée et les prix ont repris une lente ascension depuis lundi.

Cette stabilisation repose sur plusieurs facteurs risquant d’être de courte durée :

Une détente sur les prix du charbon suite à l’annonce de Pékin de sa volonté de faire revenir les cours à des niveaux acceptables.

Des températures clémentes limitant le besoin en chauffage.

Une hausse des livraisons de GNL par navires méthaniers vers l’Europe.

Un approvisionnement en gaz Russe et Norvégien relativement stable.

Mais l’incertitude quant aux volumes de livraison de gaz effectifs pour l’hiver reste forte. Pour le moment, la Russie n’a pas revu ses prévisions à la hausse comme elle l’avait indiqué début octobre. Si les températures basses s’en mêlent, le retour à la hausse et la volatilité des prix sont à craindre.

NB : Pour rappel, la clôture du guichet ARENH approche il ne reste que quelques jours pour bénéficier du mécanisme sur l’année 2022. Si vous n’avez pas encore couvert vos volumes sur cette échéance, c’est le moment !

[Bonne nouvelle] L’OCDE a conclu un accord pour mettre fin aux crédits à l’export pour les centrales au charbon

24/10/2021

L’OCDE a conclu un accord pour mettre fin aux crédits à l’export pour les centrales au charbon. Une décision importante pour atteindre les objectifs de zéro émission nette d’ici 2050.

A quelques jours de la COP26 à Glasgow, l’OCDE a annoncé un accord entre plusieurs pays permettant d’interdire l’octroi de crédits à l’exportation pour les centrales électriques conventionnelles au charbon.

Les participants à l’accord sont l’Australie, le Canada, l’Union européenne, la Corée du Sud, les Etats-Unis, le Japon, la Norvège, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni, la Suisse et la Turquie.

Concrètement, ces États se sont engagés à ne plus octroyer de crédits à l’exportation pour les nouvelles centrales électriques au charbon non équipées de systèmes de capture, d’utilisation et de stockage de carbone, ainsi que pour les centrales existantes, sous réserves de quelques exceptions.

La Chine, non signataire de cet accord et plus gros financeur public au monde de centrales au charbon hors de ses frontières, a de son côté annoncé en septembre qu’elle allait cesser le financement de centrales à charbon à l’étranger.

Pour rappel, le charbon est responsable d’environ 40% des émissions planétaires de CO2.

[Annonces de Monsieur Jean Castex]

22/10/2021

Le Premier Ministre a annoncé hier soir les mesures du gouvernement pour atténuer l’impact de la hausse des prix de l’énergie sur le budget des français. En plus de l’indemnité de 100 € supplémentaire, l’État prévoit un prolongement du gel des tarifs réglementés de gaz naturel jusqu’en fin d’année 2022, prévu initialement jusqu’en avril.

Certes, personne n’a de boule de cristal permettant d’anticiper l’évolution des prix. Mais ne serait-il pas plus efficace de mettre en place des moyens financiers pour agir sur la hausse des prix de l’énergie sur le long terme et non de façon temporaire ?

Visiblement, l’échéance visée par ces mesures ne dépasse pas les élections d’avril prochain 

 

[Point marché] Les prix de l’électricité et du gaz cherchent leur nouveau cap

20/10/2021

Le mois d’octobre est marqué par une volatilité sans précédent sur les marchés de l’énergie. Après avoir atteint des sommets début octobre (près de 170 €/MWh pour l’électricité et 66 €/MWh pour le gaz pour la livraison en 2022) les prix ont chuté violemment dans la même semaine, perdant près de 20 % de leur valeur en l’espace de deux jours.

Ces fluctuations proviennent de la faible liquidité des marchés (trop peu d’offres disponibles face à une demande croissante) qui les laisse à la merci des effets d’annonces, notamment en provenance de Russie.

Le président russe a en effet indiqué début octobre vouloir augmenter le flux gazier à destination de l’Europe pour calmer la crise énergétique actuelle. Effet immédiat sur les marchés, mais de courte durée à cause des doutes quand à la quantité réelle de gaz acheminé pour cet hiver.

Craintes bien fondées puisque la Russie a finalement choisi ce lundi de ne pas souscrire de capacité d’acheminement de gaz supplémentaire pour le mois de Novembre.

Ces annonces ont pu être absorbées ce début de semaine par le marché grâce à un bon approvisionnement en provenance de Norvège et une production forte en énergie éolienne, permettant même une légère baisse des prix. Mais cette accalmie risque d’être de courte durée avec la baisse progressive des températures et la dépendance grandissante de l’Europe envers son voisin Russe.

Info marché : Enfin une (petite) éclaircie sur les marchés de l’énergie

07/10/2021

Les marchés du gaz et de l’électricité sont complètement chamboulés cette semaine. Après avoir fortement augmenté lundi et mardi, les prix ont fait du yoyo dans la journée d’hier, suite à l’annonce du président de l’Azerbaïdjan sur une potentielle hausse des exportations de gaz vers l’Europe. La tendance se poursuit ce matin à l’ouverture des marchés.

Après une hausse des prix de près de 60 % en l’espace de deux semaines, cette correction est plus que bienvenue mais risque de ne pas être durable.

Quelles que soient les échéances à couvrir (2022, 2023 ou 2024) n’hésitez pas à nous contacter pour profiter des opportunités de positionnement suite à ce fléchissement des prix.

Distorsion de concurrence et gel des tarifs réglementés : les fournisseurs alternatifs inquiets

04/10/2021

L’Anode, qui défend les intérêts des fournisseurs alternatifs, dénonce dans cette mesure une « distorsion de concurrence » en incitant les abonnés au tarif réglementé d’Engie à ne pas changer de fournisseur alors même que la loi prévoit l’extinction de ces tarifs en juillet 2023 !

 

Pour rappel, seuls ENGIE et les entreprises locales de distribution sont autorisées à fournir au tarif réglementé gaz les 5 millions de foyers qui bénéficieront du gel du tarif jusqu’à avril 2022.

➡ Le gel des tarifs réglementés de gaz ne fera pas pour autant disparaître la hausse des cours du gaz.

« Non Monsieur Castex, le prix du gaz ne « dégringolera » pas en avril 2022 

01/10/2021

 

Dans son intervention du 30 septembre, le Premier Ministre a présenté le « Bouclier tarifaire » que souhaite mettre en place le gouvernement pour aider les ménages face à la montée des prix de l’énergie.

Cette mesure repose sur le principe de lissage des évolutions du tarif réglementé de vente de gaz, permettant ainsi de limiter les hausses grâce aux potentielles baisses à venir. Pour cela, le Premier Ministre table sur une « dégringolade » des prix du gaz d’ici avril 2022.

 

Si l’on peut espérer une accalmie sur les prix au printemps prochain (baisse de la demande, hausse des approvisionnements Russes notamment), il est cependant peu probable d’assister à un retournement du marché permettant de compenser les hausses de l’année 2021. La complexité du marché énergétique actuel ne permet en effet pas d’envisager dès à présent une telle « dégringolade des prix » à cet horizon.

Les promesses n’engagent que ceux qui y croient !

Panique sur les marchés de l’énergie

30/09/2021

Un jour avant l’entrée dans l’hiver gazier, les prix s’enflamment ce matin sur les marchés gaz et électricité. L’électricité sur 2022 a dépassé les 135 €/MWh et le gaz s’envole bien au-dessus des 50 €/MWh.

Un nouveau choc qui force une grande partie des fournisseurs à réduire la validité de leurs offres à quelques heures face à la volatilité importante des prix.

La tendance actuelle annonce une nouvelle série de records pour ces prochains jours.

Affaire à suivre…

E.Leclerc Energies abandonne ses clients !

27/09/2021

 

Depuis le début d’année, de nombreux fournisseurs en Angleterre ont cessé leur activité, victimes de la hausse des prix de gros de l’énergie. La semaine dernière, 570 000 foyers en Angleterre se sont retrouvés du jour au lendemain sans électricité.

En France, pas d’inquiétude pour le moment, hormis Leclerc Energies qui a annoncé cet été que les contrats d’électricité d’environ 100 000 clients seront résiliés !

Ces derniers sont invités à souscrire à une offre d’un concurrent avant le 15 octobre

Les premières victimes de la hausse des prix de gros de l’énergie sont d’abord les consommateurs

 

[Enchères de capacité électriques] Relative stabilité des prix, une bonne nouvelle pour les consommateurs !

23/09/2021

 

Les 4èmes enchères de garanties de capacité électrique (GC) de l’année se sont closes ce matin, affichant une très légère hausse par rapport à l’enchère de juin dernier (passant de 28 816 à 29 900 €/MW).

Pour rappel, ces enchères servent de référence aux fournisseurs d’électricité pour facturer le prix du mécanisme de capacité aux consommateurs. La forte hausse des enchères de GC pour 2021 avait provoqué une augmentation de plus de 50 % du coût du dispositif.

 Bonne nouvelle pour les entreprises, le résultat des enchères de ce jour porte le prix moyen provisoire pour 2022 à 25 887 €/MW contre 31 242 €/MW en 2021. Si cette tendance se poursuit sur la dernière enchère prévue le 9 décembre prochain, le poids du mécanisme sur les factures d’électricité devrait baisser de 15 à 20 %, soit de 1 à 2 €/MWh suivant les cas.

Maigre consolation face à la hausse des prix de marché, mais une nouvelle positive à signaler !

 

[Hausse des prix de l’énergie] Environ 20 % des entreprises ne sont toujours pas positionnées sur leurs achats pour 2022

21/09/2021

 La flambée des prix de l’énergie des derniers mois est inédite (en témoignent les nombreux articles de presse alarmistes, qui fleurissent sur les différents médias) et la situation peut paraitre d’autant plus inquiétante qu’environ 20 % des entreprises* n’ont toujours pas couvert leurs achats pour 2022. Mais au-delà de ce constat, que peuvent faire les entreprises ?

*sur la base d’un échantillon représentatif

La situation actuelle démontre à nouveau la nécessité de mettre en place une réelle stratégie de gestion des achats d’énergies, et pas uniquement pour 2022 !

A court terme : solutions de couvertures financières (options), stratégie de positionnement…

Mais aussi à plus long terme : investissement dans les EnR, autoconsommation, valorisation de flexibilité…

 Il n’est donc pas trop tard pour agir et implémenter les solutions existantes pour limiter l’effet des hausses. Encore faut-il les comprendre et les maîtriser !

Le gazoduc Nord Stream 2 enfin achevé : bonne ou mauvaise nouvelle pour l’Europe ?

14/09/2021

Après plus de 3 années de travaux et de nombreuses péripéties, le géant russe Gazprom a annoncé vendredi dernier la fin de la construction du gazoduc Nord Stream 2 reliant la Russie à l’Allemagne.

Un chantier pharaonique d’un coût de près de 9,5 Mds €, dont l’objectif est de doubler les quantités de gaz acheminées de la Russie vers l’Europe par son frère ainé Nord Stream 1, et ce dès sa mise en service prévue pour fin 2021.

 Mais la polémique autour du projet reste vive et l’intérêt pour l’Europe peut être questionné.

 Alors que l’Europe souffre actuellement de problèmes d’approvisionnement et d’un remplissage faible de ses stocks de gaz, une augmentation des flux gaziers entrants pourraient permettre de détendre le marché et ainsi ralentir l’envolée des prix.

 Mais les détracteurs du projet (avec en tête les Etats Unis) dénoncent l’accroissement de la dépendance de l’Europe envers son voisin Russe pour l’approvisionnement énergétique, sujet éminemment sensible à l’heure où l’autonomie énergétique est au centre des plans de relance économique des pays européens.

 A noter par ailleurs que l’augmentation de l’approvisionnement en gaz (source importante d’émissions de CO2) est en totale opposition avec les objectifs de réduction de Gaz à Effets de Serre fixés par l’Europe pour les années à venir… 

 

Ça y est nous y sommes ! 100 euros le MWh d’électricité pour 2022.

10/09/2021

Ce matin, l’indice de référence du prix de l’électricité pour 2022 a dépassé le seuil symbolique des 100 €/MWh ! Un nouveau record historique, qui confirme donc la tendance haussière entamée en janvier dernier. Depuis l’ouverture du marché de l’électricité à la concurrence (il y a plus de 20 ans), les prix n’ont jamais atteint de tels niveaux.

Ce doublement du prix de fourniture en l’espace de 9 mois atteste une fois de plus de la nécessité de mettre en place une réelle stratégie d’achat d’énergies.

La Chine lance une nouvelle place boursière pour l’électricité renouvelable 09/09/2021

Le marché de l’énergie Chinois est l’un des plus important au monde, mais également l’un des plus critiqué pour son impact environnemental.

Pour développer le commerce d’électricité d’origine renouvelable, le gouvernement chinois a lancé le 7 septembre dernier les premiers projets pilotes de trading d’énergie verte.

 

C’est un total de 7 935 GWh (l’équivalent de 2 % de la consommation annuelle d’électricité en France) d’énergie verte ont été vendus lors de la cérémonie de lancement, principalement d’origine solaire. 259 entités de 17 provinces ont participé aux premiers échanges, y compris des entreprises internationales et nationales. La durée des contrats d’achat d’électricité varie de quelques mois à 10 ans.

 

 Le développement de la RSE et la prise de conscience (très) progressive des entreprises chinoises sur le changement climatique crée un réel engouement pour l’énergie solaire et éolienne. Ainsi, ces ventes directes d’énergie verte pourraient générer des revenus supplémentaires pour les développeurs d’énergies éoliennes. 

 

Un premier pas pour faciliter l’accès des entreprises à l’énergie renouvelable, et progressivement décarboner le mix énergétique Chinois.

 

Hausse du prix des énergies : quel impact sur la facture des français ?

08/09/2021 

Les prix de marché de l’électricité ont atteint aujourd’hui leur plus haut historique (> 95 €/MWh), dépassant le précédent record atteint lors de la crise financière de 2008. Cette situation se retrouve également sur les prix du gaz (+130 % depuis le début de l’année) et du pétrole (qui ont retrouvé et même dépassé leur niveau pré-Covid).

 Les conséquences de ces hausses se retrouvent déjà sur les factures de gaz des ménages au TRV avec une nouvelle augmentation de près de 9 % de la facture au 1er septembre.

Il est fort à craindre que la prochaine évolution des TRV électricité en sera tout aussi durement impactée.

 

Pour éviter une telle situation, le gouvernement réfléchit actuellement à réduire les taxes sur la consommation d’électricité (qui représentent près de 30 % de la facture totale). Une autre solution, plus évidente au vu du mix électrique français, serait d’augmenter la part du nucléaire subventionné dans le prix de fourniture.

 Nul doutes que ces sujets seront au cœur de la prochaine campagne présidentielle si l’on veut éviter un nouvel épisode des gilets jaunes…

[Le chiffre de la rentrée] + 48 % !!

01/09/2021

 C’est l’augmentation cumulée des tarifs réglementés de vente de gaz naturel entre le 1er septembre 2020 et le 1er septembre 2021 (pour les consommateurs chauffés au gaz).

 Après les hausses successives de 10 % en juillet et 5 % en août, la Commission de régulation de l’énergie a en effet validé le nouveau barème des TRV de gaz naturel d’Engie pour le 1er septembre 2021, en hausse de 9 %.

 Pour un ménage se chauffant au gaz naturel (sur base d’une consommation d’environ 10 MWh/an), cela représente une hausse de près de 350 € par an !

 

Cette évolution est le reflet de l’augmentation des prix de marché du gaz naturel depuis fin 2020, tractés par la hausse de la demande liée à la reprise économique face à une offre réduite (niveaux des stockages bas suite au long hiver 2021 et faible approvisionnement russe et norvégien).

 Avec l’arrivée prochaine de la saison de chauffe et les perspectives de poursuite de la hausse de prix, la rénovation énergétique des bâtiments et la lutte contre les passoires thermiques deviennent d’autant plus nécessaires…

[Point marché] Vers l’infini… et au-delà ! Les prix de l’énergie s’envolent vers de nouveaux records

18/08/2021

 Pas de vacances pour la hausse des prix de l’énergie qui a repris de plus belle depuis mi-juillet. Malgré l’inquiétude montante sur l’évolution de la pandémie avec la prolifération du variant Delta, la reprise économique mondiale continue son cours et impacte la demande énergétique à la hausse.

 

CO2 : A plus de 57 €, le prix de la tonne de CO2 revient à ses plus hauts de début juillet, soutenus par les ambitions climatiques de l’UE en hausse.

 

Charbon : Le cours du charbon poursuit son expansion de semaine en semaine, poussé par la forte demande asiatique pour la génération d’électricité.

 

L’augmentation du niveau de production de pétrole décidée par l’OPEP + a permis une légère baisse du cours du Brent ces derniers jours, sans grand impact sur le cours des autres énergies pour le moment.

L’approvisionnement gazier européen est très réduit en raison d’une faible livraison en provenance de Russie, de nouvelles maintenances sur les installations norvégiennes et d’un approvisionnement GNL toujours faible. S’ajoute un niveau de remplissage des stocks toujours très bas.

Conséquence, le prix du gaz pour livraison 2022 a dépassé les 33 €/MWh cette semaine, valeur plus atteinte depuis 2008.

 

Le marché de l’électricité suit l’évolution à la hausse des autres commodités, soutenu également par une faible production renouvelable.

Le prix de l’électricité pour livraison en 2022 a dépassé les 87 €/MWh, un record également depuis 2008. 

Les perspectives d’évolution pour les prochains temps sont plutôt pessimistes, au regard d’une poursuite de la reprise économique et des incertitudes sur le niveau d’approvisionnement en électricité nucléaire et en gaz pour la rentrée.

[Bonne nouvelle] Enfin une accalmie sur les prix de l’énergie !

09/07/2021

 Après un mois de hausse quasi continue, jusqu’à atteindre des niveaux historiquement élevés, le marché de l’énergie souffle enfin cette semaine.

 Les prix de l’électricité et du gaz pour livraison en 2022 ont chuté de plus de 5 % depuis le début de la semaine.

 Trois raisons principales à cela :

La révision à la hausse des prévisions de disponibilité du parc nucléaire d’EDF pour 2021, annoncée ce lundi.

La baisse du prix de la tonne de CO2, qui perd 5 € en une semaine, après avoir atteint un nouveau record à 58 € lundi.

La chute des indices boursiers enregistrée depuis mercredi.

 Cette baisse risque cependant de n’être que provisoire, de nouveaux mouvements sont à attendre la semaine prochaine, en lien avec le sommet « fit-for-55 » de l’UE.

Comment expliquer la forte hausse des TRV gaz au 1er juillet ?

01/07/2021

10 % d’augmentation.

C’est ce que pourront constater la plupart des ménages consommateurs de gaz sur leur prochaine facture.

 Si ce chiffre concerne les clients Engie, les clients des régies locales seront également affectés par cette hausse. On note notamment une augmentation de 8,4% pour les tarifs sur ES Energies de Strasbourg.

 Cette dernière hausse s’inscrit dans la continuité de l’augmentation quasi continue du prix des tarifs réglementés de vente de gaz depuis plus d’un an. Depuis le 1er juillet 2020, les TRV gaz ont augmenté de presque 36 % !

 

D’où provient cette hausse ?

La Commission de régulation de l’énergie précise dans son dernier communiqué que cette hausse est liée à plusieurs facteurs, reflets du marché actuel du gaz.

D’une part, la hausse des coûts d’approvisionnement liée à la demande élevée suite à la reprise de l’économie mondiale, à la hausse du prix des quotas d’émission de CO2 en Europe, et au bas niveau des stockages européens.

L’autre raison de cette hausse est l’augmentation de la participation du gaz en faveur de la transition énergétique, via le mécanisme des #CEE. En effet, la 5eme période du dispositif prévoit le transfert vers le gaz d’une partie des obligations qui pesaient précédemment sur l’électricité.

 

Si cette hausse concerne ici les particuliers, les entreprises n’y échapperont pas non plus. Au-delà des factures, cette hausse du prix des énergies va également impacter le calcul des TRI pour les investissements permettant de réduire les consommations énergétiques.

 

[Point marché] Hausse du TRV gaz et nouveaux records sur les prix gaz et électricité

30/06/2021

 

La Commission de régulation de l’énergie a annoncé récemment une nouvelle hausse de 10 % sur les tarifs réglementés de vente de gaz au 1er juillet. Si ce tarif ne concerne aujourd’hui plus que les particuliers, la hausse est bien le reflet du marché.

Tous les voyants sont au rouge sur les marchés depuis mi-juin et le prix des énergies atteint de nouveaux records haussiers :

 

CO2 : Dans la lignée de l’augmentation des prix du gaz et du charbon, la tonne de CO2 clôture à 55,48 € ce lundi, en hausse de 5 % sur le mois de juin.

 

Gaz : Niveau des stocks est toujours inférieur à la moyenne des 5 dernières années + forte demande en provenance d’Asie + offre limitée en GNL et en provenance des pays Nordiques.

Le prix du gaz court terme (M+1) est au plus haut depuis 13 ans et la livraison 2022 a grimpé de 15 % en un mois, clôturant hier à 24,35 €/MWh (plus haut depuis 3 ans).

 

Électricité : Hausse du prix du CO2 et du gaz + baisse de la production éolienne et hydraulique + hausse de la demande liée à la reprise économique

Le prix de l’électricité pour livraison en 2022 clôture à 72,64 €/MWh, soit près de 10% de hausse depuis début juin.

 

Si les perspectives globales sont à la poursuite de ces hausses, des opportunités de positionnement pourraient tout de même se présenter suite à des équilibrages sur les marchés. Il est donc plus que jamais nécessaire d’adapter sa stratégie d’achat pour se montrer réactif et limiter l’impact sur le budget énergie.

[Tarifs de distribution gaz] Hausse de la facture de gaz à prévoir au 1er juillet

25/06/2021

Comme chaque année, le tarif d’utilisation des réseaux publics de distribution de gaz naturel de GRDF (ATRD) va connaître une mise à jour au 1er juillet.

Dans un communiqué publié fin mai, la Commission de régulation de l’énergie a validé l’évolution annuelle des grilles tarifaires de l’ATRD6 avec une augmentation moyenne de +0,7 % pour la période juillet 2021-juillet 2022 par rapport aux tarifs actuels.

Cette hausse concerne particulièrement les entreprises du segment T3, soit consommant entre 300 et 5 000 MWh/an. Ces consommateurs verront leur coût de distribution augmenter de 3 % en moyenne.

Dans le contexte actuel de forte hausse des prix de marché (le prix du gaz pour 2022 est au plus haut depuis 3 ans), cette évolution viendra donc encore alourdir la facture des consommateurs.

 

[Enchère de capacité électrique] Le prix des garanties de capacité reste stable

24/06/2021 

La 3eme enchère des garanties de capacité électrique (GC) de l’année s’est close ce matin, affichant une relative stabilité sur les prix pour 2021 et 2022. Pour l’année 2022, les GC se sont échangés à 28 816 €/MW soit une légère hausse de 2,4% par rapport à l’enchère d’avril. Le prix pour 2021 est resté sensiblement identique à celui de l’enchère de décembre, clôturant à 39 095 €/MW.

 

Ce résultat confirme la baisse du prix moyen des GC sur 2022 par rapport aux prix des GC pour l’année 2021 qui avaient atteint des records. Le prix moyen provisoire basé sur les 6 dernières enchères pour 2022 se situe à 25 314 €/MW soit près de 20 % plus bas que le prix moyen de référence sur 2021 (PRM 2021) arrivé à 31 242 €/MW. 

Bonne nouvelle donc pour les consommateurs car ce prix moyen des enchères sert de référence au calcul du coût du mécanisme de capacité supporté par chacun.

Reste à voir si cette tendance se poursuivra pour les 3 dernières enchères de l’année.

 

[FOURNISSEURS ALTERNATIFS] La CRE souhaite développer la concurrence sur les territoires des ELD

22/06/2021

Dans une délibération parue récemment, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) déplore la faible pénétration des fournisseurs d’électricité et de gaz « alternatifs » sur le territoire des ELD (Entreprises Locales de Distribution). 

D’après une étude menée en 2020, la part de marché des fournisseurs alternatifs sur le segment des moyens et grands professionnels se situe entre 15 % et 31 % sur les ELD électricité contre 42 % sur le territoire d’Enedis. Sur les ELD gaz, cette part se situe entre 9% et 39 % contre 60 % sur le territoire de GRDF. Ces écarts sont d’autant plus marqués sur le segment des particuliers et petits professionnels.

Pour pallier cette situation contraire au principe de libre choix des offres de fourniture par les consommateurs, la CRE demande aux gestionnaires de réseaux des ELD d’harmoniser leurs interfaces de traitement des flux d’information, principal frein à l’implantation des fournisseurs alternatifs. 

La CRE conclut sa délibération en imposant aux GRD ELD une « obligation de résultat dans les meilleurs délais » pour permettre aux consommateurs concernés de bénéficier des mêmes offres et services que ceux raccordés au réseau d’Enedis et de GRDF.

[CO2 et électricité] À qui profite la hausse du prix du carbone ?

18/06/2021

Depuis fin 2020, le prix de la tonne de CO2 a presque doublé. Conséquence directe, le prix de l’électricité a atteint son plus haut niveau depuis 10 ans.

 

Comment expliquer cette corrélation ?

Le prix de l’électricité est largement impacté par les coûts de production des centrales à gaz et charbon, soit les dernières capacités de production appelées sur le réseau. En effet, celles-ci sont appelées par ordre de coût de production croissant (« merit order ») et les centrales à gaz et charbon arrivent bien souvent en dernier.

Or, ces centrales sont soumises au système de quotas carbone et leurs coûts de production intègrent le prix du CO2 et reflètent donc ses évolutions. Lorsque le prix du CO2 augmente, le prix spot de l’électricité va donc fatalement augmenter.

 

A qui profite cette hausse ?

Le charbon étant plus émetteur de CO2 que le gaz, il est plus impacté par son coût. Lorsque le prix du CO2 est élevé, les centrales à gaz gagnent donc des parts de marché sur les centrales à charbon.

Les énergies décarbonées (nucléaires, électricité d’origine renouvelable) profitent également d’un prix élevé du CO2 car elles ne sont pas soumises aux quotas carbones. Elles voient ainsi leur rentabilité augmenter : même coût de production pour un prix de revient plus élevé sur le marché.

 

Les grands perdants de cette hausse restent les consommateurs, qui vont voir le prix de leur électricité augmenter drastiquement dans les prochains temps.

[Pic pétrolier] D’après l’AIE, la demande en pétrole devrait dépasser son niveau pré-Covid d’ici 2022

14/06/2021

La demande mondiale de pétrole repart à la hausse. Alors qu’elle s’était effondrée avec la pandémie de Covid-19, celle-ci devrait dépasser les niveaux d’avant crise d’ici la fin de 2022, d’après les prédictions de l’International Energy Agency (IEA) publiées vendredi dernier.

Après un déclin record de 8,6 millions de barils (Mb/j) en 2020, la demande mondiale devrait rebondir cette année et l’an prochain, pour s’établir à 99,5 Mb/j en moyenne sur 2022. Elle devrait être de 100,6 Mb/j au quatrième trimestre de 2022, selon l’AIE et atteindre les 101,2 Mb/j en moyenne sur 2023. Le pic de la demande mondiale avait jusqu’à présent été atteint au quatrième trimestre de 2019 à 100,5 Mb/j, portant la demande moyenne sur 2019 à 99,7 Mb/j.

 

Peu de temps après la publication d’un rapport préconisant l’arrêt immédiat des investissements dans les énergies fossiles, l’AIE souligne une nouvelle fois les difficultés posées pour mettre le monde sur le chemin de la neutralité carbone et limiter le réchauffement climatique.

 

[Production de biogaz] Le Grand Est fait la course en tête

13.04.2021

La filière du gaz renouvelable montre depuis 2015 une forte croissance, portée par un niveau d’investissement élevé et la collaboration entre les différents acteurs de la filière. L’année 2020 ne fait pas figure d’exception, tel qu’en témoigne le « panorama du gaz renouvelable 2020 », publié début avril par le Syndicat des énergies renouvelables (SER) et les différents gestionnaires de réseaux gaziers.
Avec le raccordement de 91 nouvelles unités de production (+ 74 % par rapport au parc de 2019), la capacité totale installée fin 2020 avoisine les 4 000 GWh/an (+82 % par rapport à 2019). La production effective totale française de biométhane a atteint les 2200 GWh sur 2020.
Le rapport détaille également la répartition du nombre d’installations et de la production par région. En la matière, la Région Grand Est fait ainsi figure d’exemple avec 42 unités installées fin 2020 (soit 1/5e du parc total) pour une production de 405 GWh sur l’année.
Bémol cependant, le rapport dénonce un manque d’ambition de la PPE 2020, dont les objectifs ne permettraient pas d’atteindre les 10% de consommation gaz couverte par le renouvelable d’ici 2030 tel que prévu dans la Loi énergie climat. Cette proportion était de 0,5 % en 2020… 

Les offres d’électricité à « prix coûtant » se développent en France (est-ce une bonne nouvelle ?)

02.03.2021

C’est ce que propose le fournisseur Danois Barry Energy France, fraichement implanté en France, avec une offre de prix indexée sur les prix de marché de l’électricité (spot) à destination de l’ensemble des consommateurs.

Si ce type d’offre n’est pas nouveau, il était jusqu’à présent réservé aux entreprises équipées d’un compteur télé relevé minimum au pas horaire. Le développement des compteurs Linky permet un suivi plus précis des consommations et donc la généralisation des offres indexées au marché. Une directive Européenne impose d’ailleurs à chaque État membre de veiller à ce que les consommateurs concernés puissent bénéficier d’une offre à tarification dynamique s’ils le souhaitent.

Mais ce type d’offre est-il vraiment dans l’intérêt du consommateur ?

Globalement les prix spot sur les deux dernières années étaient inférieurs aux prix « calendar » annuels sur ces périodes. Une facturation au pas horaire permet au consommateur de déplacer ses consommations sur les heures où les prix sont bas. Ces offres exposent à la volatilité des prix de marché et donc à des potentielles hausses spectaculaires non maitrisées (les récents événements au Texas en sont le parfait exemple)

Production électricité : La fermeture du premier réacteur de la centrale nucléaire de Fessenheim fête son premier anniversaire.

22.02.2021

A cette occasion, les élus dénoncent le non règlement de la question financière qui plombe l’avenir du territoire.

Contestation des élus pour la sortie du FNGIR (Fonds National de Garantie Individuelle des Ressources) que les recettes de la centrale permettaient de financer. Ils dénoncent une impasse financière, car les collectivités autour de la centrale continuent de verser 2,9 M€ à ce fond alors que qu’elles ne touchent plus les 6,4 M€ de recettes fiscales qu’apportait la centrale. Cette situation pourrait être synonyme de « faillite programmée du territoire ».

De plus, selon les élus, l’arrêt de la centrale pourrait faire perdre dans les prochaines années 2 000 emplois locaux.

Enfin, selon le maire de Fessenheim, l’activité locale n’a pas été fortement impactée par l’arrêt de la centrale, malgré le départ d’agents d’EDF (200 à 300) qui y travaillaient. En effet, les sous-traitants sont encore sur site, et de nouveaux lotissements sont en construction.

Le Brexit risque-t-il de faire grimper les prix de l’électricité ?

22.01.2021

Avec l’officialisation de l’accord sur le Brexit en janvier, le Royaume-Unis quitte le marché d’interconnexion électrique de l’UE et l’optimisation automatique entre importation/exportation et achats des capacités de transport. Concrètement depuis le Brexit, les traders en électricité doivent acheter en parallèle des électrons, des capacités de transport pour les acheminer sur le continent.

Désormais, les câbles sous-marin transportant l’électricité entre le Royaume-Unis et le continent pourraient être trop peu utilisés ou au contraire engorgés. Cette désoptimisation risque donc de peser sur l’approvisionnement électrique et sur les prix en créant des déséquilibres entre offre et besoin pour les pays interconnectés au Royaume-Unis (France, Belgique, Pays-Bas…). En fonction des mouvements de prix, consommateurs et producteurs pourront se trouver défavorisés.

Pour palier à ces problématiques, l’accord entre Royaume-Unis et Commission Européenne prévoit la mise en œuvre d’un nouveau dispositif de couplage dans un délai de 15 mois. Les différents gestionnaires de réseaux des pays concernés doivent donc trouver un système permettant d’optimiser le flux sans recourir aux infrastructures de marchés européennes.

Production gaz : Le biogaz, une filière en forte progression… qui fait débat

15.01.2021

L’année 2020 a été une année record pour la filière biogaz, avec une hausse de production de 56 % par rapport à 2019. Cela s’explique notamment par le droit à l’injection qui permet depuis juin 2019 à chaque producteur de se raccorder au réseau gazier, mais aussi par une nouvelle réglementation entrée en vigueur en novembre 2020 moins favorable aux producteurs, qui ont ainsi anticipé cette baisse de tarifs pour accélérer leurs projets.

Au vu de la multiplication des projets de méthanisations (près de 24 TWh de capacité de production sur les projets en cours), le biogaz devrait atteindre les objectifs fixés par le gouvernement : 7 à 10% de la consommation de gaz naturel en 2028. La réforme sur les tarifs induira néanmoins une baisse de cette accélération.

Le développement du biogaz ne ravit cependant pas tout le monde. Plusieurs associations communales, notamment à Munchhouse ou Rittershoffen en Alsace, s’opposent fermement au projet d’installation d’un méthaniseur proche de leur commune. Ces associations relèvent des inquiétudes sur les nuisances olfactives, la pollution de l’air, de la nappe phréatique et des sols.

ARENH : La demande d’électricité à EDF reste stable

30.11.2020

Droit ARENH : stabilité de la demande d’électricité nucléaire
Les demandes d’ARENH (électricité nucléaire à un prix régulé de 42€/MWh) pour l’année 2021 formulées par les fournisseurs alternatifs ont atteint les 146,2 TWh, soit quasiment le même niveau que l’an dernier (147 TWh demandés en 2020) pour un plafond maximal fixé à 100 TWh.
Ce résultat arrive quelques jours après un possible accord entre Paris et Bruxelles sur une révision de l’ARENH dans les années à venir. Le principe du corridor de prix est aboli et remplacé par un prix de vente fixe compris entre 45 et 50 €/MWh. Une nouvelle hausse des factures est donc à prévoir en 2021 et au-delà.

Production électricité : Plan nucléaire en Belgique

21.11.2020

Fin du nucléaire belge  en 2025 confirmée. La position très ferme du gouvernement belge oblige ENGIE, l’exploitant des 7 réacteurs du pays, à se préparer à un changement de cap. Tirant les conséquences de cette volonté gouvernementale réaffirmée, Engie jette l’éponge et se prépare à tirer un trait sur le nucléaire belge.
Pour combler ces arrêts de centrales, les projets d’électricité verte vont bien sûr continuer de se développer ainsi que le marché de rémunération des capacités qui permettra aux producteurs d’être rémunérés pour la mise à disposition d’une certaine capacité mais aussi de rémunérer des réductions volontaires de consommation d’électricité (effacement).

Production gaz : Actualité Nordstream 2

07.10.2020

Encore un revers pour le projet de gazoduc #nordstream2, qui pourrait bien ne jamais voir le jour. L’autorité de la concurrence polonaise (UOKiK) a infligé ce mercredi au géant russe Gazprom une amende de plus de 6,46 milliards d’euros pour avoir démarré la construction du gazoduc sans son accord.

Ce projet de près de 10 milliards d’euros vise à doubler les capacités d’exportation de gaz russe via la mer Baltique. Gazprom est le chef de file de Nord Stream 2 mais la moitié des financements est apportée par les allemands Uniper et Wintershall, l’anglo-néerlandais Shell, l’autrichien OMV et le français Engie.

Le groupe russe a annoncé son intention de faire appel de l’amende, assurant n’enfreindre aucune règle antitrust polonaise.

Le gazoduc est également critiqué par les États-Unis qui menacent de sanctions les entreprises participant à sa construction.

Les tensions actuelles entre la Grèce et la Turquie rappellent l’enjeu majeur qu’est l’approvisionnement Européen en gaz.

15.09.2020

3 principales zones actives en Europe-Asie risquent d’impacter fortement le prix du gaz sur les prochains années :
Le bras de fer historique entre la Grèce et la Turquie s’est cristallisé autour de la découverte d’importants gisements de gaz en Méditerranée Orientale, chacun des deux pays en revendiquant le droit d’exploitation. Depuis début septembre, les deux puissances accentuent leur présence militaire dans la zone, accroissant les tensions.
A l’autre bout de l’Europe, c’est le géant Russe Gazprom qui est mis en déroute pour son projet de gazoduc Nord Stream 2 (dont ENGIE est actionnaire). Déjà torpillé par les sanctions économiques américaines depuis son lancement, l’affaire de l’empoisonnement d’Alexeï Navalny a accentué les réticences françaises et allemandes envers ce projet controversé. La question de la dépendance au gaz russe effraie en effet les principales puissances européennes.
Pendant ce temps, Gazprom poursuit la construction du gazoduc « Power of Sibéria », reliant la Russie à la Chine, et destiné à devenir à terme le plus grand pipeline du monde, permettant de délivrer plus de 38 milliards de m3 de gaz par an.

Production gaz : Le projet de gazoduc Nord Stream 2 mis en danger par les sanctions Américaines

19.08.2020

Début août, des sénateurs américains ont annoncé un nouveau projet de loi visant à augmenter les sanctions pour les entreprises travaillant sur le projet du gazoduc Nord Stream 2. Bien que terminée à 95%, la construction était déjà à l’arrêt depuis décembre 2019 sous le coup des sanctions américaines contre la Russie. Le projet représentant plus de 12 milliards d’euros d’investissement ne sera donc peut-être jamais finalisé.

Un coup dur pour Gazprom, le commanditaire du projet, mais également pour les 5 sociétés Européennes (dont Engie, Uniper et Shell) qui ont investi chacune près d’un milliard d’euro dans le projet et risquent de perdre leur mise.

La question se pose alors sur l’utilité réelle de ce projet très controversé, car plusieurs pays européens dont la France ont annoncé vouloir réduire leurs consommations de gaz pour les années à venir.

Le projet de loi devrait être voté au parlement Américain en automne.

La centrale nucléaire de Civaux dans le top mondial de la production électrique

18.08.2020

Le réacteur N°1 de la centrale nucléaire de Civaux (près de Poitier) a acquis récemment une renommée mondiale en se positionnant à la seconde place du podium international pour la production électrique en 2019, selon le classement de la World nuclear association paru en juillet dernier. Le réacteur a produit cette année là à lui seul autant d’électricité que l’ensemble du parc photovoltaïque français (11,6 TWh).
Seul le réacteur de l’EPR chinois Taishan 1 peut se vanter d’avoir dépassé les 11,6 TWh produit par Civaux en 2019, en affichant 12 TWh de production.
Ce record ne sera cependant pas battu en 2020 car le réacteur a été arrêté mi-mars pour subir plusieurs chantiers de maintenance et de modernisation et ne sera remis en production qu’au 31 août, annonce EDF.

Facture d’électricité pour les industriels : le gouvernement augmente la valorisation de la flexibilité électrique

19.06.2020

La ministre Elisabeth BORNE a annoncé que le montant maximal de rémunération prévu pour les appels d’offre d’effacement passerait de 30k€ à 60k€ par MW. L’idée étant d’inciter de plus en plus d’industriels et grandes entreprises à recourir au mécanisme de valorisation de flexibilité.
Le gouvernement espère ainsi pouvoir dégager 1 à 2 GW de puissance grâce aux effacements de consommation. Cette décision est présentée comme une des solutions pour faire face aux problèmes d’approvisionnement électrique auxquels risque de faire face la France pour l’hiver prochain. En cause principalement, le plan de maintenance des centrales nucléaires qui contraint EDF à limiter sa production nucléaire à un plus bas depuis 30ans.

Déconfinement : Reprise ou pas reprise de l’activité économique ?

15.06.2020

La crise sanitaire du Covid19 avait bousculé la consommation française d’électricité : une baisse de 19 % par rapport à 2019 a suivi le confinement (hors week-end et jours fériés). Depuis la fin du confinement, l’analyse des données RTE Réseau de Transport d’Electricité montre une reprise progressive, de l’activité économique. La baisse d’activité reste cependant significative, avec une moyenne de 8 % de consommation en moins sur les premières semaines de déconfinement, en comparaison avec la même période de 2019.Si le niveau de consommations des industries est presque revenu à son niveau pré-confinement, certains secteurs comme celui des transports ont toujours un niveau plus bas qu’habituellement, notamment avec le télétravail qui est encore maintenu pour beaucoup de salariés.

Baisse des investissements et de la production : les réseaux électriques sous tension

27.05.2020

L’AIE alerte sur la baisse des investissements et de la production dans le secteur de l’énergie. Dans un rapport publié ce matin, l’AIE alerte sur la chute des investissements dans les capacités énergétiques prévues pour 2020 et ses possibles conséquences. L’agence prévoie que cette baisse pourrait atteindre 400 Milliards d’euros, soit 20 % de réduction par rapport à l’année 2019. En cause principalement la baisse de revenu des géants de l’énergie et des Etats dues à la chute des prix et de la demande et l’augmentation des impayés.

Parmi les conséquences, le Directeur Général de l’AIE Fatih Birol alerte sur le risque pesant sur l’approvisionnement électrique. Les investissements sur les réseaux électriques devraient baisser de 9% en 2020, mettant ainsi en difficulté l’intégration des EnR et la continuité de l’approvisionnement. De plus, la baisse de la production nucléaire prévue par EDF pour l’hiver 2020-2021 augmente les tensions sur le réseau électrique.

Si l’on peut s’attendre également à des consommations moins importantes à cause d’une reprise économique progressive, cette baisse de la demande ne devrait pas compenser la diminution de la disponibilité électrique. Une forte perturbation de l’équilibre des marché de l’électricité serait alors également à prévoir.

https://www.iea.org/reports/world-energy-investment-2020

Le prix de l’électricité pour 2021 fait un bond au dessus de 2022 et 2023

13.05.2020

L’annonce d’EDF sur le report des maintenances de ses centrales perturbe le marché et la production d’électricité. Le prix de l’électricité pour l’année 2021  passe au-dessus de ceux pour les années 2022 et 2023 pour la première fois depuis le début de l’année. L’annonce d’EDF lundi du report des maintenances de ses centrales nucléaires a eu un effet quasiment immédiat sur les prix de l’électricité pour 2021 à 2023. Prévues durant l’hiver 2020-2021, elles ont été repoussées notamment sur l’hiver 2021 et 2022. La convergence des prix de 2021 à 2023 ne fait que confirmer la forte instabilité des prix depuis ces derniers mois. Les conséquences du report des maintenances :

  • Plus de disponibilité nucléaire sur le quatrième trimestre (T4) 2020, dont les prix ont chuté de plus de 3 €/MWh ;
  • Disponibilité à la hausse sur T1 2021 mais réduite sur T4 2021, d’où une baisse du prix moins importante pour la livraison sur l’année 2021 ;
  • L’année 2023, non concernée par les maintenances, voit son prix passer pour la première fois sous le prix de la livraison pour les années 2021 et 2022.

 Cependant, cette légère baisse de 2021 ne compense pas la forte hausse des dernières semaines.

Les prix du gaz repartent à la baisse

29.04.2020

Le prix du gaz pour la France repasse sous les 12 €/MWh. Depuis plus d’un an, les prix du gaz ont entamé une chute sans précédent. Déjà avant la crise du coronavirus, l’abondance de l’offre gaz (Russie, Etats-Unis, Algérie…) et le haut niveau des stocks européens tiraient déjà les prix à un plus bas depuis 2016. Depuis janvier 2020, les premières mesures de confinement généralisées ont provoquées une baisse considérable de la demande en pétrole et en gaz, notamment en Chine, premier consommateur mondial. Les prix du gaz pour la France ont alors dépassé le seuil bas de la crise de 2008 en passant sous les 12 €/MWh pour l’année 2021 mi-mars. Après une légère remontée début avril, ils repartent à la baisse en cette fin de mois. De belles opportunités se présentent donc pour les entreprises souhaitant renouveler leur contrat de gaz. C’est le bon moment pour fixer des tarifs pour les trois ou quatre prochaines années. 

Comment les centrales nucléaires s’organisent face au virus ? La production est-elle menacée ?

19.03.2020

« Il n’y a aucune menace sur la production d’électricité en France » assure EDF. La firme se montre confiante vis-à-vis de son plan de continuité (ou plan pandémie), mis en place dans les années 2000 et renforcé après les épisodes de H1N1 en 2009 et de SRAS en 2011. En modifiant les horaires de travail et l’organisation des équipes techniques au sein et entre les différentes centrales, EDF indique pouvoir faire fonctionner l’ensemble du parc nucléaire et hydraulique pendant 3 mois avec un taux d’absentéisme de 40 %.
L’Agence de Sureté du Nucléaire (ASN), se veut également rassurante et annonce que « toutes les dispositions sont prises pour assurer la sûreté des installations ».

Coronavirus et production: comment assurer la continuité de l’approvisionnement énergétique ?

16.03.2020

Les énergéticiens s’organisent face à la crise sanitaire pour assurer la production énergétique. Coronavirus ou pas, tout le monde a besoin d’avoir accès au gaz et à l’électricité. C’était le mot d’ordre d’Élisabeth Borne, Ministre de la transition écologique lors de la réunion d’urgence organisée avec les principaux énergéticiens vendredi dernier. Les annonces du Présidents ainsi que les premiers cas de contamination détectés chez des opérateurs de centrales nucléaires ont en effet fait planer des doutes sur la continuité de la production et l’approvisionnement de l’électricité et du gaz durant la crise sanitaire.

Coté production, EDF se veut rassurante sur sa capacité de travailler avec des équipes réduites et sur efficacité de son plan pandémie qui permettrait « de faire fonctionner l’ensemble du parc nucléaire et hydraulique avec 40 % de taux d’absentéisme pendant 3 mois ».
Pour la partie transport, RTE a mis en place ce lundi 16 mars son Plan de Continuité d’Activité (PCA). Ce plan, actualisé en permanence, permet d’assurer la gestion et la sécurité du réseau de distribution Français. Pour les activités ne pouvant pas êtres effectuées à distance (maintenance des postes et des lignes électrique), seules les opérations indispensables seront assurées en respectant les mesures de préventions en rigueur (limitation des déplacements, port de masques..).
Enedis, gestionnaire du réseaux de distribution d’électricité, suspend également la plupart des opérations nécessitant l’intervention physique d’un technicien.

En ce qui concerne le gaz naturel, GRDF pour la production et GRT Gaz pour le transport mettent en place des alternances d’équipes et suspendent les opérations physiques non nécessaires (installations de compteurs Gazpar,travaux non urgent sur les canalisations).

Total annonce la construction du plus grand site de stockage de l’électricité par batterie en France

12.03.2020

Installé sur le port de Dunkerque, le site sera capable de stocker jusqu’à 25MW d’électricité. Il vise à garantir l’approvisionnement du réseau électrique français lors des périodes de tension. Construit en collaboration avec la société Saft, spécialiste des batteries de haute technologie, le projet nécessitera un investissement de plus de 15 millions d’euros. Il s’inscrit dans le cadre de la politique gouvernemental visant à développer les capacités électriques via le mécanisme des garanties de capacités.

Coronavirus : le prix du brent dégringole

10.03.2020

 Les négociations entre l’Opep et la Russie organisées vendredi dernier pour endiguer la chute du cours du pétrole se sont soldées par un échec retentissant. La Russie a en effet refusé de réduire sa production, comme le proposait le cartel pour soutenir les prix du brut, affectés par l’épidémie de coronavirus qui pénalise la demande mondiale . Réaction immédiate de l’Arabie Saoudite qui augmente sa production pour baisser ses prix de 6 à 8 dollars par barils pour défendre ses positions.
En conséquence, le prix du baril chutait de près de 20 % lundi, retombant sous les 37 dollars, niveau plus vu depuis 2016. Déjà en difficulté, les producteurs de schiste américains risquent d’être lourdement pénalisés par la chute des coûts.
Intimement corrélés aux prix du brent, un impact sur les prix du gaz en Europe est donc également à prévoir dans les semaines à venir.

Eolien : le soufflet retombe

06.03.2020

Les acteurs de la filière déchantent en ce début d’année. D’abord enthousiasmés par les objectifs fixés par la PPE (programmation pluriannuelle de l’énergie) qui prévoit un doublement des capacités éoliennes d’ici 2028, les professionnels de la filière ont peu à peu déchanté ces dernières semaines.
Ils dénoncent d’une part l’insuffisance des moyens alloués actuellement, avec 1,35 GW d’installation par an alors qu’il en faudrait 1,85 pour atteindre l’objectif de la PPE. D’autre part, Nicolas Wolff, président de France énergie éolienne (FEE), estime que la réglementation trop lourde en France ne favorise pas l’implémentation de nouveaux mâts. Parallèlement, de nombreux élus dont la ministre Elisabeth Borne critiquent un « développement anarchique » de l’éolien.

Quel est l’impact environnemental du photovoltaïque ?

04.03.2020

Solution viable et performante pour lutter contre le changement climatique, l’impact environnemental du photovoltaïque (fabrication, assemblage, recyclage) n’est malgré tout pas négligeable. Afin d’en limiter l’empreinte écologique, l’Ademe a donc lancé une enquête en ligne auprès des acteurs de la filière. L’enquête, qui porte sur l’ensemble des technologies photovoltaïques et leurs applications, a pour objectif d’identifier des moyens d’actions pour réduire progressivement leurs impacts environnementaux.

Le nucléaire a-t-il toujours sa place dans le mix électrique français ?

27.02.2020

L’annonce de la fermeture effective de la centrale nucléaire de Fessenheim le samedi 22 février relance le débat du nucléaire en France. Le nucléaire a-t-il sa place dans la transition énergétique ?
Deux visions s’opposent : le 100 % renouvelable, visant donc l’abandon total de l’atome, et la conservation d’une part nucléaire et donc la construction de nouveaux réacteurs. Le directeur de l’Agence Internationale de l’Energie, Fatih Birol, prend lui position en faveur du nucléaire. Selon lui, « le nucléaire constitue un atout majeur pour l’économie française ». Le directeur de l’AIE salut les efforts de la France pour développer les énergies renouvelables, mais soutien que l’énergie nucléaire reste un solution viable pour la lutte contre le changement climatique.

Vérifiez vos factures d’électricité !

21.02.2020

L’écrêtement de l’ARENH entraine une légère hausse du budget électricité. Le dépassement du plafond de demande d’ARENH a forcé les fournisseurs alternatifs à s’approvisionner sur le marché de gros pour les 47 TWh manquants afin de compléter leurs besoins en électricité pour 2020.
Le prix de l’électricité sur le marché fin 2019 était environ 6 €/MWh au-dessus du prix de l’ARENH. Les entreprises ayant souscrit une offre de prix ARENH pour 2020 vont donc voir leur facture augmenter de 4 % en moyenne. Chaque fournisseur ayant ses règles de recalcul, il convient de vérifier votre première facture de l’année afin d’éviter toute erreur de surfacturation !

La France en retard sur ses objectifs en terme d’énergies renouvelables

19.02.2020

23 %, c’est la part d’énergies renouvelable dans les consommations finales d’énergies que c’était fixé la France comme objetcif pour 2020. Or selon l’organisme Eurostat, ces dernières devraient couvrir à peine 18 % des besoins en énergies dans l’Hexagone cette année. Ce retard s’explique en partie par le démarrage compliqué des parcs éoliens marins.
Afin d’atteindre l’objectif des 34 % d’énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie en 2030, la ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne souhaite mettre en place une série de mesure permettant de faciliter l’implantation des sources de productions d’électricité éolienne et solaire. Parmi elles figurent l’élévation du seuil de soumission aux appels d’offres pour les projets de toitures photovoltaïques ou encore la levée de certaines contraintes spatiales pour l’implantation d’éoliennes terrestres (couloirs aériens, répartition plus homogène sur le territoire…).

La CRE conteste le budget du plan d’investissement présenté par RTE

11.02.2020

Le président de la CRE Jean-François Carenco invite RTE à revoir à la baisse le budget du plan d’investissement de 33 milliard d’euros pour le réseau électrique. Il appelle donc le gestionnaire de réseau à d’avantage de flexibilité pour limiter les dépenses.
Ce plan d’investissement est sensé permettre à RTE de moderniser le réseau électrique et l’adapter à l’émergence des énergies renouvelables. Sur ces 33 milliards, 20 seront consacrés à l’intégration des nouvelles sources d’énergies renouvelables au réseau.
La CRE doit donner sa décision finale sur ce projet en mars 2020.

Lancement de l’Eoloscope Terrestre

06.02.2020

Le jeudi 30 janvier, France Nature Environnement et ses partenaires, l’ADEME et Boralex ont présenté l’Eoloscope Terrestre. Cet outil permettra aux citoyens, aux collectivités ou à tout autre acteur de comprendre les enjeux environnementaux de l’énergie éolienne, évaluer la performance environnementale d’un projet de parc éolien, participer à sa gouvernance ou à la concertation autour de celui-ci.Objectif annoncé : contribuer au développement d’une filière éolienne vertueuse, pilier de la transition énergétique.

Production d’électricité Brexit : Le courant passera-t-il encore entre le Royaume Unis et l’Europe ?

31.01.2020

Le divorce entre Britannique et Européens pourrait affecter l’approvisionnement électrique du pays. Le Brexit, effectif à compter d’aujourd’hui, pourrait avoir de lourdes conséquences sur l’approvisionnement énergétique en Grande Bretagne. En effet, près de 40 % de l’électricité et du gaz consommé outre manche provient des importations, notamment depuis les pays européens (France, Pays-bas..). Déjà victime d’une panne géante en août, le réseau fragile risque de pâtir sévèrement de la sortie de l’UE, notamment lors des périodes de pic de la demande. L’Europe favoriserait alors en priorité les états membres pour l’approvisionnement énergétique.
Les autorités Britanniques tentent de se montrer rassurantes et affirment que même en cas d’échec des négociations commerciales, il n’y aura « pas d’interruption des flux d’électricité et de gaz ». Ces incertitudes sur le résultat des pourparlers commerciaux risquent en revanche de se faire fortement ressentir sur la facture des consommateurs Britanniques.

Évolution des tarifs de transport et de distribution du gaz en 2020

28.01.2020

Les nouveaux barèmes d’utilisation du réseau de transport et de distribution du gaz naturel ont été dévoilés par la CRE. Les tarifs de transport et de stockage (ATRT7 et ATS2) entreront en vigueur au 1er avril 2020 pour une durée de 4 ans. La CRE a annoncé une augmentation moyenne de 1,4% par rapport aux anciens tarifs. Les nouveaux projets tarifaires sont similaires aux précédents dans leur structures à l’exception de l’ajout d’un terme tarifaire d’injection de bio méthane, mis en place pour favoriser le développement du biogaz.

Le nouveau tarif de distribution de gaz (ATRD6) s’appliquera à partir du 1er juillet 2020 pour 4 années. Il conduit selon l’autorité de régulation à « une quasi-stabilité tarifaire [-0.3% en moyenne] tout en laissant à GRDF les marges de manœuvres nécessaires pour maintenir un niveau de sécurité élevé et être un acteur de la transition énergétique. »

Electricité d’origine nucléaire : quel avenir pour l’ARENH ?

21.01.2020

Le mécanisme d’accès régulé à l’électricité nucléaire historique prendra fin en 2026.Mis en place en 2011 afin de faciliter l’accès du marché de distribution de l’électricité aux fournisseurs alternatifs, le dispositif de l’ARENH oblige EDF à céder une partie de sa production nucléaire à un prix fixé (42 €/MWh). Cependant, ce mécanisme doit prendre fin au 1er janvier 2026. Le gouvernement a donc ouvert une consultation auprès des différents acteurs dans le but de définir la suite à donner au dispositif. La solution envisagée pour le moment imposerait à EDF de revendre la quasi totalité de sa production nucléaire (soit environ 360 TWh/an) sur le marché de gros mais avec un niveau de prix encadré par un plancher et un plafond. Cette solution permettrait donc à EDF d’adapter ses tarifs de vente aux aléas du marché tout en respectant des limites de prix à ne pas dépasser. Les valeurs du plancher et du plafond ne sont pas encore connus mais l’écart entre les deux devrait être fixé à 6 €/MWh. D’après les pouvoirs publics, cette solution devrait limiter l’impact de la fluctuation des prix du marché de l’électricité pour les consommateurs tout en permettant à EDF d’investir dans la rénovation de son parc nucléaire.

Révision des tarifs d’électricité pour les offres ARENH :

16.01.2020

Les demandes d’ARENH pour 2020 ayant dépassé de 47 TWh  le plafond autorisé des 100 TWh pour 2020, les fournisseurs alternatifs doivent s’approvisionner en électricité sur le marché de gros pour compléter leur besoin. L’électricité au prix marché étant plus chère que l’électricité d’origine nucléaire (ARENH), une hausse des tarifs sera appliquée par les fournisseurs pour les entreprises ayant souscrit une offre ARENH sur 2020. Les modalités de recalage des factures étant propres à chaque fournisseurs, il convient de vérifier votre facture de janvier afin d’éviter toute surfacturation abusive. La hausse représente en moyenne 1 à 3 % du montant de votre facture.

Tendance des prix du gaz et de l’électricité

06.01.2020

L’année 2020 débute comme 2019 s’est terminée, avec des niveaux de prix gaz et électricité très bas. En effet, en ce début d’année, le cours de l’électricité pour 2020 atteint les 41,74 €/MWh, passant sous la barre de l’ARENH (42 €/MWh). Les valeurs pour 2021 et 2022 restent stables avec respectivement 46.45 €/MWh et 48.3 €/MWh. Pour le gaz, le prix 2020 passe sous les 13 €/MWh. Les prix pour 2021 et 2022 restent également très bas avec 16.43 €/MWh et 17.27 €/MWh. Cependant, les récents événements au moyen Orient et le conflit entre les États Unis et l’Iran risquent de perturber les niveaux de prix dans les jours à venir. D’autre part, les offres de gaz et d’électricité sur 2023 sont dorénavant disponibles chez l’ensemble des fournisseurs.

Enchères de capacité : EPEX Spot publie le prix de référence pour 2020

17.12.2019

Le prix des garanties de capacité 2020 est fixé par le résultat de la dernière enchère de 2019, qui s’est terminée le 12 décembre dernier. Le prix de référence pour 2020 est donc de 16 583 € par MW, en nette baisse par rapport aux dernières enchères. Pour rappel, le prix de référence pour les garanties 2019 était fixé à 17 365 € par MW. Une légère baisse est donc à prévoir sur les factures des consommateurs pour 2020.

Demandes d’ARENH en hausse : quel impact sur les prix ?

03.12.2019

La CRE (Commission de Régulation de l’Energie) a annoncé le 29 novembre dernier que le volume de demande d’ARENH pour 2020 est de 147 TWh. Une demande en hausse par rapport aux 133 TWh de 2019. Le plafond étant toujours fixé à 100 TWh, un écrêtement est à prévoir. Les fournisseurs alternatifs devront donc s’approvisionner sur le marché pour combler le tiers d’électricité manquante.

Le volume de demandes ayant augmenté, on pourrait s’attendre à un recalage des prix plus violent qu’en 2019. Cependant, le prix de marché de l’électricité est plus bas que l’an passé à la même époque (48 €/MWh actuellement contre 52 €/MWh en 2018). La différence entre le prix ARENH et le prix de marché étant plus faible, le recalage des tarifs devrait donc être atténué. En revanche, une hausse des prix de marché est à prévoir pour les prochains temps au vu de la demande d’approvisionnement à venir.

Clôture du guichet d’ARENH pour 2020

22.11.2019

Depuis hier (jeudi 21 novembre), le guichet de l’ARENH pour 2020 a fermé ses portes. En d’autres termes, les fournisseurs alternatifs ne peuvent dorénavant plus demander d’électricité d’origine nucléaire pour formuler leurs offres. Cette électricité étant vendue moins chère (42 €/MWh) que l’électricité sur le marché (48€/MWh en moyenne), les offres de prix pour 2020 devraient augmenter ces prochaines semaines.  D’autre part, la probabilité que les demandes d’ARENH excèdent le plafond autorisé par la loi est à nouveau très forte. Le régulateur de l’énergie devra alors répartir le volume total disponible (100 TWh) entre les fournisseurs en fonction de leur portefeuille client. Obligés de s’approvisionner sur le marché de l’électricité, les fournisseurs verront alors leurs coûts augmenter. 

 

Les prix du gaz à un niveau bas historique

13.11.2019

Cette semaine les tarifs du gaz continuent de diminuer. Le prix pour 2020 est même passé sous la barre des 16 €/MWh, une valeur record encore jamais atteinte. Cette tendance baissière, observée déjà depuis le début du mois de novembre, s’explique en partie par le haut niveaux des stocks de gaz européen mais également par l’arrivée massive de GNL (Gaz Naturel Liquéfié) depuis les États-Unis. Enfin, la chute des coûts du charbon amplifie l’effet de la baisse des prix du gaz.

 Transition énergétique / production : vers une hausse des prix de l’électricité

12.11.2019

Après plusieurs années de prix avantageux, les prix de l’électricité en Europe sont voués à une série de hausse future. C’est en tout cas ce que prédit l’agence de notation Standard & Poor’s Global Rating, dans une étude parue jeudi dernier. Ces hausses s’expliquent par la fermeture successive de nombreuses centrales nucléaires et à charbon à travers l’Europe, notamment en Allemagne. Ces fermetures entraînent donc le retrait d’une grosse partie des capacités historiques du marché, ce qui conduira à une hausse des prix marquée dans certains pays. L’augmentation de la part des énergies renouvelables pourra en partie atténuer ces hausse mais occasionnera une plus grande volatilité des prix.

Baisse des tarifs de gaz et d’électricité

 

07.11.2019

 

Depuis fin octobre, les tarifs de gaz et d’électricité connaissent des baisses importantes. Le prix du gaz pour 2020 est même passé en dessous des 16,5€/MWh, un tarif plus atteint depuis près de deux ans. Ces baisses conséquentes s’explique par le très haut niveau des stocks de gaz en Europe et des approvisionnements en augmentation depuis la Russie. Ces éléments entraînent une grande stabilité des prix du gaz et de l’électricité. 

 

 Fin des enchères de l’ARENH

 

 06.11.2019

Les guichets de demande pour obtenir des droits ARENH pour 2020 devraient fermer à la mi-novembre. A partir de cette date, les fournisseurs d’électricité ne pourront plus faire profiter leurs clients des droits ARENH pour les offres de prix sur l’année 2020.Comme l’an passé, l’ARENH risque fortement d’être écrêtée pour cette fin d’année. En effet, en 2018 les demandes pour les droits ARENH avaient atteint 135 TWh pour un plafond fixé à 100 TWh. Pour 2019, les prévisions sont à la hausse, et les fournisseurs devraient subir un écrêtement de près de 40 % de leurs droits. En résultera une hausse des tarifs pour les clients bénéficiant d’offres ARENH.