environnement et Gaz à effet de serre

La réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) constitue un enjeu crucial pour l’objectif de neutralité carbone fixé pour 2050. Retrouvez sur cette page toutes les actualités liées à l’environnement et aux GES.

Neutralité Carbone 2050 : 4 scénarios prospectifs proposés par l’ADEME

07/12/2021

Afin d’alimenter les débats sur les moyens d’atteindre l’objectif de neutralité fixé à 2050, l’agence de la transition écologique a élaboré quatre scénarios prospectifs, publiés mardi dernier.

S’ils permettent tous d’atteindre la neutralité carbone, ils entraînent des choix sociotechniques très différents.

Certaines impliquent un changement drastique de nos modes de vie (scénarios 1 & 2), d’autres font le pari de la technologie (scénarios 3 & 4).

5 300 tonnes de CO2 !

06/12/2021

Ce sont les rejets qui seront évités chaque année par la société Arconic grâce à son projet de modernisation de ligne de production.

Ce projet ambitieux, subventionné par #FranceRelance, permettra de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 35% du site, situé à Merxheim en Alsace.

EnergiesDev est fier d’avoir accompagné Arconic dans son projet de décarbonation des procédés ! 

[Décarbonation de l’industrie] Bravo aux 28 nouveaux lauréats

01/12/2021

Les ministères de l’Écologie, de l’Économie et de l’Industrie ont publié la liste des 28 lauréats du volet « Efficacité énergétique et décarbonation des procédés » de l’appel à projets Décarbonation de l’industrie de l’Agence de l’environnement et de maîtrise de l’énergie (ADEME).

Au total les 28 projets représentent un investissement industriel de 689 millions d’euros, dont 133 millions d’aides de l’État. L’Ademe estime que ces projets permettront de réaliser une économie de plus de 1,1 million de tonnes d’équivalent dioxyde de carbone (CO2eq) par an (soit une baisse de 22 %).

EnergiesDev est fière d’avoir accompagné certaines de ces entreprises dans l’obtention des aides et la mise en place de leur projet !

Depuis la 1ère COP, les émissions mondiales de CO2 fossiles ont augmenté de plus de 60%

05/11/2021

En pleine COP26, Pékin et New Delhi, sous des nuages de pollution, sont en alerte à la forte pollution atmosphérique

Les deux capitales des pays parmi les plus pollueurs au monde sont actuellement nappées d’épais nuages toxiques alors que les États rivalisent de promesses vertes en ce moment à la conférence mondiale sur le climat en Ecosse 

Plusieurs engagements ont été prononcés sur les énergies fossiles lors de la COP26 hier : une quarantaine d’Etats ont annoncé abandonner le charbon pour produire leur électricité, d’ici à 2040 au plus tard 

L’annonce est importante, le charbon étant considéré comme le principal contributeur au changement climatique. Cependant, les « poids lourds » mondiaux du charbon, consommateurs et producteurs manquent à l’appel : les Etats-Unis, l’Australie et… la Chine et l’Inde !

Selon l’AIE, il faudrait stopper tout nouveau projet d’extraction d’énergies fossiles dès cette année pour espérer tenir l’objectif d’un réchauffement limité à 1,5 °C 

Futurs énergétiques : que retenir du rapport RTE ?

26/10/2021

Le gestionnaire RTE Réseau de Transport d’Électricité a publié hier son rapport très attendu sur les différentes feuilles de route possibles pour le mix énergétique français afin d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.

RTE propose donc 6 scénarios comprenant un mix de production allant du 100 % renouvelable au 50 % renouvelable / 50 % nucléaire. Sur les 6 scénarios, seuls 3 n’incluent pas de nouvelles capacités de production nucléaire dont un seul prévoit l’arrêt total du parc nucléaire français. Au-delà des scénarios, RTE présente également une série de d’enseignements et de préconisations pour appuyer les choix de trajectoires. Parmi les principaux points important on peut relever :

Pour atteindre la neutralité carbone, une diminution de 40% de la consommation d’énergie finale sera nécessaire. Cette diminution concerne surtout les énergies fossiles car avec l’électrification des procédés, la consommation d’électricité devrait elle augmenter.

Aucun des scénarios n’est réalisable sans un effort collectif et immédiat vers la sobriété et l’efficacité énergétique, ce qui implique une modification de nos habitudes de vie.

Accélérer la réindustrialisation du pays, en électrifiant les procédés, augmente certes la consommation d’électricité mais réduit l’empreinte carbone de la France

Quel que soit le scénario retenu, un accroissement massif des énergies renouvelables et un redimensionnement des réseaux électriques est nécessaire

Ne pas construire de nouvelles capacités nucléaires impliquerait cependant un rythme de développement des EnR plus rapide que ceux des pays européens les plus dynamiques en la matière. Ces scénarios impliquent également des paris technologiques lourds pour adapter le réseau électrique, notamment en termes de flexibilité.

Mais la phrase la plus importante du rapport reste sûrement celle-ci : « Quel que soit le scénario choisi, il y a urgence à se mobiliser ! »

D’après les premières informations du scénario négaWatt 2022, la France n’aurait pas besoin du nucléaire pour atteindre la neutralité carbone en 2050

26/10/2021

Alors que le discours officiel prône plutôt la nécessité d’inclure le nucléaire dans le mix énergétique de la France avec la construction de nouveaux réacteurs EPR, l’Association négaWatt présente un scénario avec l’arrêt total du nucléaire à l’horizon 2045.

La neutralité carbone pourrait être atteinte avec un mix énergétique composé à 96 % d’énergies renouvelables 

Pour rappel, l’Association négaWatt regroupe des professionnels du domaine de l’énergie, mais également des économistes, sociologues, urbanistes etc. qui mettent en commun leurs compétences pour proposer un scénario de transition énergétique et des mesures politiques associées, tous les 5 ans.

[ZFE de Strasbourg] 

17/10/2021

La Zone à faibles émissions (ZFE) vient d’être définitivement adoptée par le conseil de la Ville et Eurométropole de Strasbourg.

 

Voici ce que cela va changer :

Le périmètre de la ZFE portera sur l’ensemble de l’Eurométropole de Strasbourg, à savoir 33 communes au total. Pour circuler dans cette zone, une vignette Crit’Air doit être apposée sur le pare-brise.

 

Les véhicules Crit’Air 5 et sans Crit’Air, seront interdits au 1er janvier 2023.

  • Les véhicules Crit’Air 4, au 1er janvier 2024.
  • Les véhicules Crit’Air 3, au 1er janvier 2025.
  • Les véhicules Crit’Air 2, au 1er janvier 2028.

 

Pour les véhicules Crit’Air 2 il a été laissé le choix aux maires « d’intégrer cette disposition dès l’arrêté de création de la ZFE de 2021 ou dans un arrêté ultérieur à prendre au plus tard en 2027 ».

Pour le moment seules quatre communes sur 33 se sont engagées à inscrire dès cette année l’interdiction des Crit’Air 2 d’ici 2028. Il s’agit de Strasbourg, la Ville de Schiltigheim, Ostwald et Holtzheim.

Les axes suivants en seront cependant exclus, « pour permettre un contournement de la zone par le nord et le sud pour les trajets de transit » :

  • Sur l’A4 au nord de l’échangeur A4/A35 à Vendenheim
  • Sur l’A35 au nord de l’échangeur A4/A5 à Vendenheim
  • Sur la M35 jusqu’à l’échangeur n°10 dit de Geispolsheim
  • Sur la M353

L’Eurométropole prévoit une enveloppe de 50 millions d’euros d’aides aux particuliers et aux professionnels pour les accompagner dans la mise en place de la ZFE. »

 

Bornes de recharges : la France est en retard !

15/10/2021

 La France est loin de ses objectifs de 100 000 points de recharge à fin 2021. Le pays compte toujours plus de bornes mais nous en sommes à 43 700 à ce jour.

Environ 40 000 véhicules hybrides rechargeables et électriques ont été immatriculés en juin 2021, une première en France.

A l’heure actuelle le pays compte 1 borne de recharge pour 14 véhicules. Les ambitions du gouvernement seront-elles atteignables à la vitesse où les ventes de véhicules électriques se font ? Automobilistes, attention à ne pas foncer trop vite vers la voiture électrique !

« Comme promis par la coalition des conservateurs et des écologistes au pouvoir en Autriche depuis 2020, une nouvelle taxe carbone interviendra à partir de mi-2022

06/10/2021

Elle sera dans un premier temps fixée à 30 euros par tonne de CO2 avant de grimper à 55 euros à l’horizon 2025 

Pour compenser, les contribuables recevront un « bonus climat », qui tiendra compte de la disparité des situations entre citadins et habitants de la campagne, plus dépendants de la voiture 

 

Cependant, alors que la coalition gouvernementale qualifie cette réforme d’ « historique », les écologistes la qualifie de « compromis faible » estimant que les mesures devraient être beaucoup plus ambitieuses afin de réduire efficacement les émissions 

Affaire à suivre !

 

Des militants pour le climat s’infiltrent à la Fashion Week.

05/10/2021

En ligne de mire : l’inaction du gouvernement en matière de réduction de la production.

Apparus lors du défilé de Louis Vuitton pour dénoncer l’impact de l’industrie de la mode sur le changement climatique, une trentaine de militants de Extinction Rebellion, Les Amis de la Terre France et Youth For Climate France sont derrière cette action au Louvre.

 

Quelques chiffres à retenir :

  • 42 vêtements par habitant ont été commercialisés en France en 2019
  • L’industrie de la mode représente jusqu’à 8,5% des émissions de gaz à effet de serre mondiales, et plus de 30 millions de tonnes de CO2 importées en France chaque année
  • Le textile utilise par ailleurs 11% des pesticides consommés dans le monde et provoque 20% de la pollution des cours d’eau.

Pour rappel le GIEC donne 10 ans à la communauté internationale pour réduire de moitié ses émissions afin d’éviter le pire, l’industrie de la mode devra faire aussi un effort.

[Alerte info] L’Etat français condamné pour son inaction face à la pollution de l’air.  

05/08/2021

Ce mercredi, le Conseil d’Etat a publié un communiqué dans lequel il condamne l’Etat à payer un amende 10 millions d’euros, pour ne pas avoir suffisamment lutté contre la pollution atmosphérique au cours du premier semestre 2021.

C’est un symbole fort ! Du jamais vu !

Dans le cadre de cette décision, ont été pointées les conséquences environnementales, mais également sanitaires de cette inaction. 

Marie Toussaint, eurodéputée, a notamment mentionné le fait qu’il n’était plus permis, à l’heure actuelle, de jouer avec la santé des citoyens. Ces derniers doivent avoir le droit de respirer un air pur. 

Nous voilà donc face à une violation des droits des citoyens, couplée à un défaussement de l’Etat face à ses responsabilités.

Pour rappel, la pollution de l’air a déjà tué entre 48 000 et 67 000 personnes.

 L’astreinte imposée à l’Etat doit être réévaluée tous les six mois, afin de l’ajuster à l’évolution de son action.

Chocolat et friandises plus responsables à Haguenau ?

16/07/2021

Les M&M’s tentent la neutralité carbone

 Le géant de l’agroalimentaire Mars, propriétaire notamment de nombreuses barres chocolatées et confiserie, s’est fixé pour objectif d’atteindre la neutralité carbone en 2040, et ce depuis 2010 !

A Haguenau se situe l’une des plus grosses usines de M&M’s d’Europe.

Les effets des mesures pour limiter l’impact environnemental de la production se font déjà ressentir.

Un réseau de chaleur pour acheminer la vapeur issue de l’incinération de déchets ménagers avait été inauguré en 2014. Cela constitue ainsi une alternative aux grosses chaudières à gaz de l’usine.

 

Cet investissement a permis à l’usine de diminuer de 60% ses émissions de gaz à effet de serre.

Le site a également mis en place sa propre station de traitement des eaux usées, n’utilise que de l’énergie d’origine renouvelable, et a mis en place une véritable chasse au gaspillage en son sein.

 

Dernier projet en date : produire des emballages 100% recyclables, réutilisables, ou compostables d’ici à 2025.

Une belle initiative pour l’usine alsacienne !

 

[Transition environnementale] Du pain sur la planche pour les Etats européens. 

15/07/2021 

De grands changements et des polémiques à venir ?

Hier, la Commission Européenne a annoncé son plan d’action environnemental, connu également sous le nom de «  »Fit for 55 package » ».

Une liste de 12 propositions ambitieuses, dans le but de réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre et atteindre la neutralité carbone en 2050.

 

Parmi elles, la disparition progressive des voitures essence et diesel, de nouvelles taxes, notamment sur les importations polluantes, la réforme du marché du carbone…

Pour découvrir le détail de ces propositions, rendez-vous sur notre page dédiée (lien en commentaire).

 

De nombreux hommes politiques et eurodéputés s’inquiètent des effets de ces mesures sur les ménages. Ils craignent notamment l’impact social d’une hausse des coûts du fioul ou de l’essence.

Ces mesures s’imposent dans un contexte particulièrement délicat pour le gouvernement français, qui a déjà fait aux remontrances du Conseil d’Etat vis à vis de sa politique environnementale 

De nombreux changements sont à prévoir.

Va-t-on vers un retour des gilets jaunes ?  

[Fit for 55] J-1 avant l’annonce des propositions de la Commission Européenne pour le climat

13/07/2021

Le 14 juillet 2021, la Commission doit présenter son plan d’action pour le climat. Sera alors révélé le contenu du fameux, mais mystérieux, «  »Fit for 55 package » ».

Ce projet à grande échelle a pour objectif l’atteinte des seuils ambitieux fixés pour 2030 en termes de gaz à effet de serre (GES).

 

Ces seuils avaient déjà été revus à la hausse. A l’origine, les objectifs de réduction des GES étaient de 40% en 2030, par rapport à 1990. Ils sont aujourd’hui de 55% (d’où le nom, «  »Fit for 55″ »).

Le but ultime est notamment d’atteindre la neutralité carbone en Europe en 2050.

 

Un texte est très attendu parmi les propositions à venir, notamment par les industriels. Une des propositions doit en effet porter sur un « mécanisme carbone aux frontières ». Il s’agirait d’un système de taxation pour préserver les entreprises européennes de la concurrence déloyale venant de celles issues de pays aux normes moins strictes.

Qu’attendez-vous de ces déclarations ? De tels objectifs sont-ils réalistes ?

Les compagnies pétrolières face aux enjeux climatiques : la transition à marche forcée.

03/06/2021

Le vent tourne pour les géants pétroliers, attaqués pour leur responsabilité dans le changement climatique. 

Total et Shell ont notamment été assignés en justice en raison de leur impact négatif sur le réchauffement climatique. Forcé de revoir son positionnement, Total a récemment pris la décision de changer son nom et son logo, devenant Total Energies, pour représenter ce tournant. 

Autre exemple, ExxonMobil s’est vue imposer deux activistes de la transition énergétique au sein de son Conseil d’Administration.  

Les compagnies pétrolières doivent donc faire face à la mutation du contexte idéologique. La question des énergies renouvelables étant de plus en plus prégnante, ces compagnies se voient dans l’obligation d’agir afin de ne pas ternir leur image. De plus, l’obligation morale est couplée à une obligation financière. Dans un rapport publié en mai dernier, l’AIE préconise en effet de stopper les investissements dans les énergies fossiles pour les recentrer sur les énergies renouvelables. Ainsi, les géants pétroliers se voient dans l’obligation d’initier un tournant dans leur fonctionnement, ne serait-ce que pour rester viable financièrement.

 

[Zone à faible émissions] Manque de places de parking et de bornes de recharge. La ville de Strasbourg est-elle prête ?

31.05.2021

 A l’approche de la mise en place de la ZFE au sein de la Ville et Eurométropole de Strasbourg et dans l’objectif de nous équiper de véhicules à faible émission, EnergiesDev a été confronté à la pénurie de places et bornes de recharge. En l’absence de places de parking dédiées, seuls les parkings privés restent une solution viable afin de s’équiper d’un véhicule rechargeable. Mais les places se font rares et chères au centre ville.
Quant aux bornes sur la voie publique, elles sont encore trop peu nombreuses et leur fonctionnement restent incertains comme en témoigne la photo de la borne la plus proche de nos locaux Quai Jacques Sturm.

La ville de Strasbourg prévoit d’augmenter le nombre de points de charge à 150 d’ici mi 2022, mais cela sera-t-il suffisant pour inciter entreprises et particuliers à passer aux véhicules électriques ?

[Emissions carbone] 5,5 milliards de tonnes de CO2 non comptabilisées

26.05.2021

5,5 milliards de tonnes, c’est en effet la différence entre les émissions déclarées par chaque pays et celles calculées par les modèles indépendants. Soit l’équivalent des émissions annuelles des Etats-Unis ! A l’origine de ce fossé, une différence méthodologique, dénoncée par une récente étude du GIEC, dans laquelle s’engouffrent certains pays pour amoindrir leurs efforts. 
Le point névralgique porte sur la comptabilisation des puits de carbone. En effet, une action volontaire sur ses forêts est nécessaire pour qu’un pays soit à même de retirer une part absorbée de CO2 de ses émissions (plantation d’arbres, restauration de forêts, arrêt de déforestation…). Cependant, certains Etats intègrent dans leur calcul d’émission des surfaces “d’absorption”, qui ne rentrent pas dans les critères du GIEC. Ces surfaces représenteraient près de 3 milliards d’hectares de terres !  
Par conséquent, le système favorise les pays qui ont naturellement de grandes forêts, comme le Brésil, et ne les incite pas à entreprendre des efforts pour réduire leurs émissions.
Un ajustement est attendu pour le prochain sommet pour le climat qui se tiendra à Glasgow, en novembre 2021.

L’ADEME met en garde contre la « notion de neutralié carbone »

12.05.2021

Dans un rapport publié en mars dernier, l’ADEME alerte sur la notion de « neutralité carbone » lorsqu’elle est considérée à petite échelle. Selon l’agence, la neutralité carbone doit être prise en compte dans une échelle globale pour avoir un réel impact.   
Par exemple, une entreprise affichant un bilan carbone neutre sur la fabrication de ses produits s’appuie bien souvent sur des systèmes de compensation carbone comme la plantation d’arbres, permettant de “neutraliser” les émissions directes induites par ses procédés de fabrication. Mais les émissions indirectes liées au transport ou à l’utilisation des produits ne sont que rarement prises en compte.   
Plus largement, la neutralité carbone au niveau d’un territoire donné pose également des problèmes d’équité. Une région pouvant s’appuyer sur un patrimoine forestier important, aura moins d’efforts à faire sur la réduction des émissions de GES générées sur son territoire pour atteindre la neutralité.   
Pour atteindre les objectifs des accords de Paris, soit une réelle neutralité carbone à l’horizon 2050, celle-ci doit donc dès à présent être considérée dans une vision globale des usages et s’appuyer sur la collaboration entre entreprises et entre territoires 

 

[Emissions carbone et crise sanitaire] Le monde d’après décarboné…une illusion ?

07.05.2021

Dans un premier temps, les confinements successifs semblaient avoir un impact bénéfique sur l’environnement avec une baisse des émissions carbones de 17% au printemps 2020. Mais la reprise économique entamée fin 2020 annonce un plus triste constat pour 2021.  
Selon le rapport annuel de l’AIE « Global Energy Review », 2021 pourrait être une sombre année pour les émissions de gaz à effet de serre. En effet, selon l’étude, la reprise d’activité mondiale ainsi que la production d’énergie carbonée, principalement en Chine, devrait engendrer une augmentation de 4.8% des émissions de GES du secteur énergétique par rapport à 2020. Soit la seconde augmentation la plus importante de l’histoire.  
Pour cause, la hausse de la demande en énergie estimée à 4.6% sur 2021 par rapport à 2020, soit +0,5% par rapport au niveau pré-covid. Si cette demande sera en partie couverte par l’augmentation des ENR (17%), l’AIE prévoit également une augmentation de la production d’énergie à partir de charbon de 4,5%.  
La transition énergétique des entreprises et la modification des habitudes de consommations sont donc primordiales pour réaliser l’espoir d’un “monde d’après” neutre en carbone. 

 

Télétravail : quelles conséquences sur la consommation d’énergie des bâtiments tertiaires ?

08.04.2021

Si le télétravail permet une réduction des émissions de gaz à effet de serre dues aux trajets foyer-bureau, la sous-occupation des bâtiments n’entraine une réelle économie d’énergie que dans certains cas. 
Si les consommations liées à l’éclairage ou la bureautique chutent lorsqu’un bâtiment n’est pas occupé, celles liées aux systèmes de régulation de chaleur peuvent augmenter si aucune action n’est mise en place. Lors du premier confinement, les bâtiments équipés de système de gestion de l’énergie ont en effet réduit jusqu’à 50% leurs consommations énergétiques (éclairage, chauffage, climatisation). Lorsqu’aucun système de modulation de l’énergie n’était mis en place, les économies étaient en moyenne de 20%. A l’heure du Décret Tertiaire, le suivi des consommations d’énergie est donc un enjeux de taille pour les entreprises. 
 
Bémol à signaler cependant, si les consommations des entreprises chutent, celles des foyers augmentent. Les dépenses énergétiques sont donc déplacées vers des logements souvent moins performants que les bâtiments tertiaires… 

[GES] Plans de relance et environnement : le compte n’y est pas !

17.03.2021
Dans un rapport publié récemment, des experts de l’université d’Oxford et de l’ONU ont étudié l’impact des différents plans de relance sur l’écologie à travers le monde. Et une conclusion en ressort : les investissements « verts » dans les pays du G20 sont insuffisants pour surmonter les trois principales crises écologiques majeures : réchauffement climatique, pertes de la biodiversité et pollution.

D’après l’analyse, sur les 1900 Md$ d’investissements des 50 plus grandes économies du globe destinés aux plans de relances (hors plans de sauvetage) seulement 18 % peuvent être considérés comme verts. A l’opposée, environ 17 % de ces financements risquent d’avoir un impact négatif sur l’environnement.

Le rapport démontre également que la part accordée à la transition écologique varie fortement entre les pays. La France – avec son plan « France Relance » axée sur la rénovation énergétique des bâtiments et de l’industrie – se place parmi les bons élèves aux côtés de l’Allemagne avec près de la moitié des investissements portés sur la transition écologique. Les Etats-Unis, au même titre que la Chine, le Royaume Unis ou l’Italie sont classés parmi ceux qui ont accordent la part la plus faible à l’écologie.

[GES et Plan de décarbonation] Nouvel appel à projets.

12.03.2021

L’ADEME vient d’annoncer le lancement d’un deuxième appel à projets (AAP) de décarbonation de l’industrie. Pour rappel, ces AAP s’inscrivent dans le plan France Relance. Ce nouvel AAP comprend 3 dispositifs pour soutenir l’industrie française (en plus du guichet ASP, pour les projets < 3M€) : AAP décarbonation des procédés et utilités industriels ;AAP chaleur biomasse ; AAP CSR, combustible solide de récupération

➡La première période de candidature se clôturera le 17 mai et la seconde le 14 octobre.

[Emissions de GES] L’efficacité de la loi climat et résilience fait débat

10.02.2021

Le projet de loi issu des propositions de la Convention citoyenne pour le climat est présenté en conseil des ministres ce mercredi. L’objectif affichée de cette loi est de faire baisser les émissions de CO2 de la France pour atteindre les ambitions fixées par les accords de Paris en 2015 (-40 % d’émissions par rapport à 1990 d’ici 2030).

Le texte et ses 65 articles pour orienter la manière dont la France va se nourrir, se déplacer, se loger, produire, consommer ou travailler dans les années à venir sera étudié à l’Assemblée d’ici la fin mars.

Mais les critiques fusent déjà sur le projet, dont les mesures sont considérés comme largement insuffisantes par certains élus ou instances comme le Conseil national de la transition écologique.

Alors que l’Etat a été condamné la semaine dernière pour « carence fautive » dans la lutte contre le réchauffement climatique dans le cadre de « l’affaire du siècle », la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili se veut rassurante au sujet de ce texte, insistant sur le fait qu’il viendra amplifier les différentes mesures existantes et s’ajouter au 30 milliards « verts » du plan de relance.

[GES] Grace au plan de relance, la France pourrait atteindre ses objectifs carbone en 2030

26.01.2021

C’est ce qu’indique une étude récemment publiée par l’Institut Rexecode sur l’impact de la crise sanitaire sur les objectifs de réduction de gaz à effets de serre. Selon les prévisions établies dans l’étude, les émissions de gaz à effet de serre pourraient être abaissées à 315 Mt eq.CO2 d’ici 2030. L’objectif fixé dans la stratégie nationale bas carbone étant de 310 Mt eq.CO2. Bonne nouvelle donc ! Sauf que cette prévision repose sur deux paramètres non négligeables :

➡ Deux tiers des réductions d’émission reposent sur une prévision d’un rythme de croissance plus faible de l’économie française après la crise sanitaire ;

➡ Le tiers restant repose sur une poursuite du plan de relance mis en place par le gouvernement français à hauteur de 5 milliards d’euros par an (en plus des 12 milliards déjà mis sur la table) en faveur de mesures anti-émissions.

Selon Rexocode, la mise en place d’une « politique de l’offre » en faveur du climat permettant à la France de continuer à développer des technologies innovantes (notamment sur l’hydrogène vert, la décarbonation de l’industrie, la rénovation des bâtiments…) est donc essentielle pour atteindre ces objectifs.

[GES] Réduction des gaz à effet de serre dans l’UE

13.12.2020

Hausse des objectifs de réduction de gaz voté par le conseil européen.Le Conseil Européen, organisé les 10 et 11 décembre 2020 à Bruxelles, a convenu d’une hausse des objectifs de réduction des gaz à effet de serre. Les dirigeants européens se sont mis d’accord pour une réduction des émissions d’au moins 55% d’ici 2030 par rapport à 1990, au lieu des 40% initialement fixés en 2015. Après de longs pourparlers sur les modalités et la répartition des efforts, ces accords viennent ainsi renforcer l’objectif Zéro émission nette en 2050.
Le nouvel objectif débouchera également sur une révision d’un paquet de 12 directives européennes, en juin 2021, sur le marché carbone, les voitures, les logements ou encore les énergies renouvelables. Le cours de la tonne de carbone, déjà orientée à la hausse ces dernières semaines, risque de voir son prix plus que doubler. Cette hausse aura des répercussions importantes pour les industries et devrait accélérer considérablement la sortie du charbon en Europe.

 

[GES] Le gouvernement britannique s’engage à sortir des énergies fossiles

25.11.2020

Le Royaume-Uni challenge l’Europe. Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, s’est engagé à mettre fin au soutien du gouvernement aux projets d’énergies fossiles.
« Nous faisons plus que n’importe quel autre pays du G20 », a-t-il ajouté. Le « plan climat pour les financements export » de la France, annoncé en octobre dernier, prévoit l’arrêt du soutien aux nouveaux projets de pétrole de schiste dès l’an prochain, celui aux gisements pétroliers en 2025, et en 2035 pour les projets gaziers.
Doug Parr, directeur des politiques de Greenpeace UK, a salué dans un communiqué « une initiative bienvenue qui montre que les temps changent ».

 

[GES] Plan de décarbonation

13.11.2020

Décarbonation de l’industrie : mise en place d’une aide financière pour les investissements inférieurs à 3M€.
Dans le cadre du plan France Relance, le Ministère de l’économie a publié le 7 novembre un arrêté sur la mise en place d’une aide aux financements des projets de décarbonation inférieurs à 3M€.
Cette aide concerne notamment les biens de récupération de force ou de chaleur ou destinés à l’amélioration du rendement énergétique d’appareils ou d’installations.
Le montant de la subvention est fixé sur la base du montant de l’investissement et de la taille de l’entreprise demandeuse :
• 50 % du montant de l’investissement pour une petite entreprise ;
• 40 % du montant de l’investissement pour une moyenne entreprise;
• 30 % du montant de l’investissement pour les entreprises de taille intermédiaires et les grandes entreprises ;
La date butoir de dépôt des dossiers est fixée au 31 décembre 2022.
Remarque : Les appels d’offres pour les projets supérieurs à 3M€ se sont clôt en octobre dernier. D’autres appels d’offres et subventions devraient être annoncés d’ici 2021.

[GES et Politique] Election américaine : impact pour le climat ?

26.10.2020

A quelques jours des élections, Donald Trump a réaffirmé son scepticisme quant au réchauffement climatique et sa faible estime des énergies renouvelables : il a notamment affirmé que le bruit des éoliennes « cause le cancer » et l’énergie solaire « n’est pas encore assez puissante pour vraiment faire fonctionner nos grandes et belles usines ».

Les visions de l’actuel président et de son concurrent Joe Biden sont diamétralement opposées en ce qui concerne la question climatique. Joe Biden a en effet annoncé sa volonté de mettre en place un plan d’investissement de 2 000 milliards de dollars pour une relance verte. Il propose notamment 5 mesures fortes : financement de la rénovation énergétique des logements ; développement des voitures électriques ; développement des énergies renouvelables ; retour dans les accords de Paris pour le climat ; classer 30 % du territoire et des aires marines en espace protégé d’ici 2030. Le résultat des prochaines élections aura sans aucun doute un impact considérable sur l’évolution de la crise climatique mondiale.

[GES et Environnement] Valorisation des déchets agricoles pour la production de biogaz en Alsace

10.10.2020

Construction de deux nouvelles unités de méthanisation dans le Sundgau : zoom sur une initiative locale de valorisation des biodéchets.

➡ D’un coût de 15 millions d’euros, ce projet né de l’initiative commune de 15 agriculteurs est financé en partie par l’ADEME.

➡ Deux méthaniseurs sont en cours de construction entre les villages de Gommersdorf (site Hopla Gaz) et Traubach (site Métha Gaz), en #Alsace. Grace à la fermentation d’effluents d’élevages, de déchets végétaux et de jus de choucroute, les méthaniseurs devraient à terme pouvoir fournir en biogaz près de 2400 foyers  à partir de biogaz 100 % local.

➡Prévu pour octobre 2021, ce projet d’économie circulaire créera également six emplois. Des panneaux photovoltaïques seront également installés sur les toits.

[GES] Décarbonation de l’industrie : que prévoit le plan de relance ?

08.09.2020

Parmi les 30 milliards d’euros alloués à la transition écologique, le plan de relance du gouvernement présenté le 3 septembre prévoit 1,2 Mds d’euros pour la décarbonation de l’industrie.
Ce budget sera distribué via des aides aux investissements pour les projets permettant la réduction des émissions directes de CO2 par :
•L’amélioration de l’efficacité energie et/ou l’adaptation des procédés.
•La mise en place d’un système de chauffage bas carbone
Plusieurs appels à projets sont en cours jusqu’à mi-novembre pour déterminer les projets éligibles à ces aides. Le plan prévoit également d’autres appels à projets de plus grande ampleur pour les années 2021 à 2022.

[GES et environnement] Label électricité verte

13.07.2020

L’ADEME va mettre en place un label récompensant les offres d’électricité «vraiment vertes». De plus en plus de consommateurs sont soucieux de souscrire des offres d’électricité « vertes ». Ces offres reposent principalement sur le mécanisme des garanties d’origines, certifiant que les fournisseurs compensent l’équivalent acheté sur le marché de gros en injectant sur le réseau de l’électricité produite à partir de sources renouvelables en Europe.
Selon l’agence pour la transition énergétique (ADEME), ce mécanisme nourrit « une image trompeuse » car seule une part infime de la facture d’électricité rémunère réellement les installations renouvelables.
Pour plus de transparence, l’ADEME devrait donc lancer en septembre 2021 un label permettant de distinguer les offres d’électricité vertes qui contribuent vraiment à accélérer la transition énergétique. Il récompensera les fournisseurs garantissant l’achat conjoint d’électricité et de garanties d’origines à des producteurs de renouvelable français.

 

La RE 2020 ravive la rivalité entre partisans du gaz et partisans de l’électricité

13.05.2020

La valeur du coefficient de conversion entre énergie primaire et énergie finale remise en cause. La RE (Réglementation Energétique) 2020, dont la mise en œuvre a récemment été reporté à l’été 2021, déclenche une bataille entre les lobbys gaziers et électriques.

Elle comporte en effet parmi ses mesures l’abaissement du coefficient de conversion énergie primaire/ énergie finale pour le chauffage électrique de 2,58 à 2,3. Ce coefficient sert de référence pour déterminer le respect des consommations d’énergie primaire maximales autorisées pour chaque logement. Par convention, il vaut 1 pour le gaz.

La révision à la baisse de ce coefficient est justifié par la prise en compte de la part importante du nucléaire et la part croissante des énergies renouvelables dans le mix électrique français dont les coefficients de conversion énergie primaire/énergie finale sont proches ou égaux à 1 (pour les EnR).

Le problème est que la valeur de ce coefficient peut encourager une énergie par rapport à l’autre. En effet la réglementation thermique 2012 exigeait qu’un logement consomme moins de 50kWh par m² et par an d’énergie primaire. Lorsqu’un logement est chauffé au gaz ou au fioul, le coefficient est 1, mais si le chauffage est électrique on exige que le logement consomme moins de 50/2,58=19,4 kWh/m² par an d’énergie finale. L’abaissement de ce coefficient aurait donc un effet bénéfique pour les partisans de l’électricité au détriment du gaz.

Au vu des enjeux financiers importants, cette décision fait débat entre gaziers et électriciens. C’est jusqu’ici le lobby gazier qui l’a emporté, au détriment d’émissions de carbone plus importantes que pour l’électricité et des probables tensions géopolitiques futures concernant l’approvisionnement en gaz.

[GES] Pourquoi la chute du cours du carbone n’est pas une bonne nouvelle pour l’environnement

31.03.2020

Une incitation moindre à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Depuis le début du confinement, le prix de la tonne de CO2 a perdu plus de 30% de sa valeur, s’échangeant autour de 17 euros en fin de semaine dernière. Cette baisse s’explique en partie par la diminution d’activité économique et donc du recul de la demande des grands émetteurs de carbone comme les industries automobiles. La chute s’explique également par l’effondrement des prix du gaz qui incite les producteurs d’électricité à réduire leur part de charbon dans leur mix au profit du gaz, moins émetteur de CO2. La baisse de la demande en crédit carbone anéanti ainsi les deux dernières années de hausse de prix.

Mais si la chute des cours est synonyme d’une contraction des émissions de gaz à effet de serre, elle n’est pas pour autant une bonne nouvelle. En effet, lorsque la reprise économique sera là, les émissions repartiront à la hausse, très lentement suivis par le coût du CO2. Les crédits carbone à bas coûts pourraient également réduire l’incitation à investir dans des systèmes de production moins émetteurs de CO2.

[GES] Réduire son impact environnemental grâce au télé travail ?

19.03.2020

Le télé travail est souvent présenté comme une solution efficace pour limiter les émissions de carbone. En effet, d’après une étude de l’ADEME menée en 2015, 2,9 jours télétravaillés par semaine représenteraient une économie potentielle de 787 kg de CO2 par individu et par an.
Mais le télé travail a cependant quelques inconvénients, dont parmi eux, l’augmentation des communications par mail et du stockage des données sur le cloud. Le coût environnemental d’un mail (environ 10g de CO2) est certes moindre comparé à celui d’un trajet en voiture (250 g/km en moyenne) il n’est tout de même pas négligeable au vu du nombre échangés et stockés. On estime que les data center du monde entier consomment l’équivalent en électricité d’un pays comme la France, soit près de 500 TWh par an.
Pour réduire d’avantage votre impact environnemental, pensez donc à adopter des gestes simples comme trier et nettoyer régulièrement votre boite mail ou stocker le maximum de données localement.

[GES] Qu’est ce que le Label Bas Carbone ?

06.03.2020

Crée fin 2019 par le ministère de la Transition écologique et solidaire, le Label Bas Carbone vise à accompagner la transition écologique à l’échelle territoriale. Il permet de mettre en contact des investisseurs volontaires (entreprises, collectivités ou particuliers) souhaitant s’engager sur des projets permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre à un niveau local. Le label garantie qualité et l’intégrité environnementale du projet et quantifie les réductions d’émissions associées.
Tous les secteurs diffus sont concernés : forêt, agriculture, transports, bâtiment, etc. Pour être éligible au label, le projet proposé doit démontrer une réduction d’émissions par rapport à une situation de référence calculée par le biais d’une méthode approuvée au préalable par le ministère de la Transition écologique et solidaire..

[GES] Mise à jour de la liste des exploitants soumis aux quotas GES

26.02.2020

Arrêté publié au journal officiel le 19 février 2020. La liste des exploitants auxquels sont affectés des quotas d’émission de gaz à effet de serre a été modifié la semaine dernière par arrêté officiel. Cet arrêté, modifiant celui du 24 janvier 2014, fixe la liste des installations productrices d’électricité qui doivent restituer des quotas ainsi que celles bénéficiant de quotas gratuits. Cinq nouveaux exploitants viennent rejoindre cette liste, dont BNB Paribas, Bouygues Immobilier ou encore Société Générale.

[GES] Décarbonation du secteur du bâtiment : l’enjeu de la RE2020

19.02.2020

Les émissions de CO2, dont le secteur du bâtiment est le principal émetteur en France, sont dans la ligne de mire de la réglementation environnementale 2020 (RE2020). En effet, là où la RT2012 concernait essentiellement la performance énergétique, la future réglementation portera également sur la performance carbone des bâtiments. Un ensemble de mesures seront mises en application au 1er janvier 2021 afin d’atteindre l’objectif européen de neutralité carbone en 2050.
Entre autre, les émissions de gaz à effet de serre des bâtiments seront prises en compte à toutes les étapes de leur existence, y compris en phase de construction qui représente près de 50 % de ces émissions.

[GES] Réduction de l’empreinte carbone : quel bilan pour Engie et EDF ?

13.02.2020

Selon l’étude publiée ce lundi par le groupe PwC, les 24 plus grands groupes européens du secteur de l’énergie sont parvenus à diminuer leurs émissions de CO2 de 6,2 % entre 2017 et 2018. En tête du classement des plus gros pollueurs on retrouve les énergéticiens allemand RWE, tchèque EPH et polonais PGE. Ces trois entreprises totalisent à elles seules près de 300 millions de tonnes de rejet de CO2 chaque année.
Seules entreprises Françaises dans ce top 24, EDF et Engie n’affichent pas le même bilan. En effet, si l’empreinte carbone de l’électricité fourni par EDF compte parmi les plus faibles d’Europe avec 54 kgCO2/MWh, celle d’Engie avec ses 293 kgCO2/MWh reste dans la moyenne européenne (296 kgCO2/MWh). En 2018, les deux énergéticiens ont émis à peu près la même quantité de CO2, mais EDF a produit environ 6 fois plus d’électricité qu’Engie.

[GES] Publication de l’arrêté fixant le prix du quota carbone 2019

07.01.2020

Le prix de la tonne de carbone en hausse. L’arrêté publié au journal officiel le 24 décembre dernier fixe le prix du quota carbone utilisé dans le calcul de l’aide accordée au titre de 2019 aux entreprises exposées à un risque significatif de fuite de carbone en raison des coûts du système d’échange de quotas d’émission de gaz à effet de serre répercutés sur les prix de l’électricité. Pour les coûts supportés en 2019, le prix à terme des quotas du système d’échange de quotas d’émission carbone est fixé à 16,18 € par tonne. Pour information, le prix de la tonne de carbone était fixé à 13.82 €/tonne en 2018.