Actualités sur les Energies Renouvelables

Les énergies renouvelables sont au cœur de la transition écologique actuelle. Comment développer un mix énergétique contenant 100% d’EnR ? Toutes les actualités sur les énergies renouvelables sont disponibles sur cette page.

[Taxonomie verte] Le nucléaire et le gaz naturel peuvent-ils être considérés comme des énergies «  »vertes » » ?

24/11/2021

Le débat anime depuis plusieurs mois les discussions entre les différents pays de l’UE. Réunis à Bruxelles en octobre dernier, les chefs d’Etat et de gouvernement européens ont pressé la Commission de décider, d’ici à la fin novembre, du sort qui serait réservé au nucléaire et au gaz dans la taxonomie.

Pour rappel, la taxonomie  est un classement des activités économiques en fonction de leurs émissions de CO2 et de leurs conséquences sur l’environnement. De la décision de l’exécutif communautaire de considérer – ou pas – que l’atome est une énergie « verte » et le gaz une énergie de transition (sous certaines conditions) dépendra la capacité de ces deux secteurs à financer leurs futurs investissements.

La flambée des prix de l’énergie a donné des arguments à Paris, qui ne cesse de vanter les mérites du nucléaire et milite pour qu’il obtienne le tampon vert de la Commission, malgré la question des déchets, qui n’est toujours pas réglée et qui pèse sur l’environnement. Dans ce combat, la France peut compter sur le soutien des pays attachés au nucléaire. Mais pas seulement. Une alliance de circonstance s’est nouée entre les tenants de l’atome et ceux du gaz, qui, comme la Pologne, ont besoin de cette énergie pour sortir du charbon.

Après les séismes autour du puits de Fonroche à Vendenheim survenus en 2020 et 2021, peut-on continuer à développer la géothermie autour de Strasbourg ?

23/11/2021

Le conseil de l’Eurométropole de Strasbourg a examiné le 19 novembre dernier le rapport de la MIE, la mission d’information et d’évaluation.

Qu’en est-il actuellement ?

Pour résumer, le MIE a décidé de laisser la porte ouverte à la géothermie, mais avec de grosses réserves.

Pour l’instant, les projets sont à l’arrêt.

Des experts indépendants mandatés par l’Etat rendront leur rapport en mars 2022 

D’ici là, La Mission propose d’instaurer un protocole : donner la priorité à la production de chaleur avec des forages de moyenne profondeur, exiger une bonne connaissance de la ressource, privilégier le consensus avec les territoires et la coopération avec les citoyens.

Pour rappel, la géothermie profonde s’inscrit au cœur de la stratégie de transition énergétique de l’Eurométropole. Selon les projections du schéma directeur des énergies, cette filière devait assurer d’ici 2050 jusqu’à 20% de l’approvisionnement énergétique local métropolitain, et 40% de la chaleur injectée sur les réseaux 

[Photovoltaïque] Résultats de la 10eme tranche de l’appel d’offre de la CRE.

22/11/2021

Bravo aux 80 lauréats pour une puissance cumulée de 637 MWc pour un volume ouvert de 700 MWc.

Pour ces projets aux sols et sur des parkings, le prix moyen de vente du MWh est 56,65 €/MWh soit – 5,8% par rapport à la période précédente !

Bravo également à la Région Grand Est avec 10 projets lauréats pour une puissance cumulée de 122 MWc.

Le gouvernement présente son plan d’action pour accélérer le développement du photovoltaïque

04/11/2021

Pour tenir les objectifs de la programmation pluriannuelle de l’énergie, la puissance photovoltaïque installée devra être multipliée par trois d’ici 2028. La ministre de la transition écologique Barbara Pompili a présenté hier les 10 mesures phares du plan d’action prévu par le Gouvernement pour accélérer le développement de la filière photovoltaïque.

 

Parmi ces mesures, certaines sont déjà bien connues :

➡L’augmentation du plafond de puissance des installations pouvant bénéficier du tarif d’achat garanti

➡L’obligation d’installation de panneaux photovoltaïque sur les entrepôts, hangars et parkings couverts de plus de 500 m² ainsi qu’aux nouveaux immeubles de plus de 1000 m²

 

Pour aller plus loin, le Gouvernement propose notamment :

➡La mise en place de 1000 projets photovoltaïques sur du foncier public d’ici 2025

➡La mise en place d’un dispositif de soutien public pour les projets permettant de valoriser les terrains dégradés

➡La simplification des procédures administratives liées au développement de nouveaux projets (plus de permis de construire par exemple pour les petits projets)

➡La réduction des coûts de raccordement au réseau électrique pour les projets inférieurs à 500 kW.

Arrêté « Pompili » : concrètement quelles nouveautés sur les tarifs d’achats du photovoltaïque ?

29/10/2021

Attendu longuement par les acteurs de la filière, l’arrêté du 6 octobre dernier fixe les nouvelles conditions d’achat de l’électricité produite par les installations photovoltaïques.

 

➡Le principal changement est l’inclusion des projets allant jusqu’à 500 kWc au système de guichet, permettant d’obtenir un tarif d’achat fixe sur 20 ans.

 

➡Le texte définit également les nouveaux tarifs de rachats valables jusqu’en avril 2022, compris entre 94,7 €/MWh pour les projets entre 36 et 100 kWc et allant jusqu’à 178,9 €/MWh pour les plus petits projets.

Les projets > 500 kWc bénéficieront eux d’un tarif de rachat de 98 €/MWh.

 

➡Pour accroître le développement des installations photovoltaïques, l’arrêté instaure une « prime à l’intégration paysagère » d’un montant moyen de 235 €/kWc installé qui viendra s’additionner aux dispositifs de subventions existants dans le cadre du programme Climaxion ou portés par les différentes régions.

 

➡Autre point important de l’arrêté, les projets de grosse puissance devront dorénavant présenter un bilan carbone inférieur à 550 kgeq CO2/kWc. Un bon point pour les panneaux photovoltaïques fabriqués en France dont le bilan carbone est bien meilleur que ceux importés de Chine notamment.

Un nouveau label pour se repérer dans les «  »offres électricité vertes »

22/10/2021

L’ADEME vient de lancer un nouveau label VertVolt, qui regroupe et distingue les offres qui reposent réellement sur des énergies renouvelables.

L’objectif : une meilleure transparence et une plus grande lisibilité des offres dites « d’électricité verte » et répondre à une certaine dérive du marché : l’électricité verte ne doit pas être qu’un effet de mode ni un argument marketing.

Un label pour lutter contre les dérives du système d’attribution de l’offre « d’électricité verte ». Aujourd’hui avec 70 % d’offres soi-disant d’électricité « verte » en France, le terme vert a tendance à être utilisé à la légère.

Le label VertVolt est attribué aux fournisseurs selon deux niveaux d’engagement possible. Les offres labellisées détaillent l’origine de l’électricité fournie.

Hausse des prix de l’électricité : quelle conséquence sur les énergies renouvelables ?

05/10/2021

Une bonne nouvelle pour l’Etat, la hausse des prix de l’électricité va lui permettre de renflouer ses caisses.

En effet, les producteurs d’énergies renouvelables disposent la plupart du temps de compléments de rémunération.

Concrètement, lorsque l’Etat met en place des enchères pour un parc photovoltaïque, le promoteur proposant le coût au MWh le plus faible emporte le marché. Il disposera ensuite d’un prix garanti sur 20 ans : si le prix de marché est inférieur, l’Etat compense, s’il est supérieur c’est l’exploitant qui compense.

Avec la forte hausse des prix, l’Etat va à la fois économiser sur le versement de subventions mais également encaisser la plus value par rapport au prix d’achat garantie fixé par l’appel d’offre. Pour le photovoltaïque, ce prix se situe entre 90 €/MWh et 100 €/MWh suivant la taille des centrales.

Pour la première fois de l’année, les courbes du tarif de rachat et du tarif marché se croisent, assurant à l’Etat une belle rémunération complémentaire 

Rappelons qu’en parallèle, l’Etat étant actionnaire majoritaire d’EDF, il va pouvoir engranger les bénéfices de la revente de l’électricité nucléaire (coût de production estimé par EDF à 50 €/MWh) à plus de 150 €/MWh sur le marché à terme actuellement.

 

Cela fait relativiser le coût du chèque énergie proposé par l’Etat…

A quelle hauteur culmine l’éolienne la plus haute du monde ?

02/09/2021

93 mètres comme la Statue de la Liberté ? 138 mètres comme la pyramide de Khéops ?

On en est loin..

Le record est détenu par l’Haliade-X, signée General Electric, qui atteint 260 mètres de haut, avec 13 MW de puissance.

Impressionnant. 

Mais ce record s’apprête déjà à être battu !

 

Le groupe chinois MingYan Smart Energy a dévoilé son projet d’une nouvelle éolienne offshore plus haute et puissante encore. Celle-ci devrait atteindre 264 mètres de haut, et 16 MW de puissance.

 

Comment se rendre compte de la hauteur que cela représente ?

Ajoutez 55 mètres à la tour Montparnasse.

Une seule pale de cette éolienne géante mesurerait 118 mètres de long.

Ces géantes des mers permettent des gains énergétiques considérables, plus que proportionnels à la taille.

La folie des grandeurs des éoliennes connaîtra-t-elle une limite ? 

Le guichet ouvert à 500 kWc, de quoi s’agit-il ? 

06/08/2021

C’est un accès plus large aux industriels et autres acteurs économiques pour mettre en œuvre des centrales photovoltaïques sur bâtiments à des tarifs d’achats réglementés, sans aucune mise en concurrence c’est-à-dire sans passer par les appels d’offres de la CRE. Actuellement le seuil est fixé à 100 kWc seulement.

Dans le cadre de votre management de l’énergie, cette décision peut être une opportunité très intéressante. Idéalement les projets sont à lancer dès maintenant car le gouvernement a annoncé le relèvement du seuil pour le 4 -ème trimestre 2021, après un énième report on y est presque 

A votre disposition pour approfondir le sujet ensemble.

[Bonne nouvelle] Bruxelles vient de donner son feu vert pour la France

27/07/2021:

Un plan d’aide de 30 milliards d’euros pour soutenir la production d’électricité renouvelable !

L’UE juge ce plan de soutien de la France aux opérateurs d’installations solaires, éoliennes terrestres et hydroélectriques « conforme aux règles de l’Union en matière d’aides d’État » et que cette aide aura « un effet incitatif ». En bref cela signifie :

34 GW sous forme d’AO aux opérateurs d’énergie renouvelable qui se dérouleront entre cette année et 2026

Le soutien prendra la forme d’une prime qui s’ajoute au prix du marché pour l’électricité

Les aides pourront être versées sur une durée maximale de 20 ans.

 

La filière photovoltaïque se développe encore dans le Grand Est !

20/07/2021

Déjà très active dans le domaine des énergies renouvelables, la Région Grand Est va accueillir prochainement deux nouveaux projets de grande ampleur :

Le Gouvernement et la Caisse des dépôts sont arrivés à un accord avec la société REC Solar pour faire aboutir le projet d’installation d’une méga usine de panneaux photovoltaïque à Hambach en Moselle. Cette « giga factory » devrait permettre la création de 1500 emplois et ainsi pérenniser la filière de production de panneaux photovoltaïques en France. Le projet dont le coût total devrait représenter près de 800 millions d’euros attend encore l’aval des banques et de Bruxelles sur l’obtention d’une subvention de l’ordre de 100 M€.

La ville d’Eschau (Bas Rhin) a annoncé la création d’un parc solaire flottant sur la gravière de la commune arrivée en fin d’exploitation. Le parc couvrira 50 % de la surface en eau – soit 10 hectares – pour une production de 10 MWc, de quoi alimenter près de 3000 ménages. Prévu pour 2025, le projet devrait représenter un investissement de 10 M€.

Encore une fois, innovation et transition énergétique font bon ménage dans le Grand Est !

Electricité «  »verte » »

07/07/2021

Encore un autre mot valise ? Peut-on faire confiance à tous les fournisseurs ?

Éclaircissement.

L’électricité est dite « verte » si elle provient de sources renouvelables, telles que l’énergie hydraulique éolienne ou photovoltaïque.

L’offre d’un fournisseur est «  »verte » » à son tour s’il est capable d’apporter une garantie sur l’injection d’électricité verte en quantité suffisante sur le marché. Pour garantir la transparence de la fourniture d’énergie, les Garanties d’Origine (GO) ont été mises en place

 

Mais attention ! Certains fournisseurs proposant des offres d’électricité verte s’approvisionnent majoritairement sur le marché de gros où l’électricité est en grande partie issue du nucléaire.

 

Le système de certification des GOs fait donc débat aujourd’hui. Il comporte certaines failles et toutes les offres d’électricité verte ne se valent pas !

Un petit classement non exclusif des fournisseurs d’électricité (source Greenpeace, Capital), la palme à Enercoop et Planète OUI !

[Géothermie profonde] La terre tremble de nouveau à Strasbourg 

28/06/2021

A-t-on joué aux apprentis sorciers ?

 

Suite au tremblement de samedi et aux interrogations qu’il suscite, faut-il pour autant condamner l’ensemble des projets de géothermie profonde ?

 En décembre 2020 un arrêté préfectoral avait en effet acté l’arrêt complet et définitif de l’ensemble du projet du site de Vendenheim et Reichstett.

 La géothermie reste cependant une alternative crédible à l’utilisation de sources d’énergies fossiles et polluantes, même si son utilisation demande la prévalence du principe de précaution. A l’origine, cette centrale qui a fait trembler Strasbourg a donc pour but de contribuer à la transition énergétique régionale en limitant l’utilisation d’énergies fossiles et de construire le « mix énergétique » » !

 Le site de Vendenheim n’est pas une exception : de nombreux autres sites de géothermie profonde existent en Europe, en France, et dans la Région Grand Est, particulièrement riche de cette ressource. On peut notamment citer le site de Soultz-Sous-Forêts situé à 40km au nord de Strasbourg, qui ne pose pas ce genre de problème pour l’instant.

[PPA] Une solution pour l’approvisionnement électrique face aux incertitudes du marché

21/06/2021

Très présents en Espagne ou dans le nord de l’Europe, les PPA se développent difficilement en France. Or ce modèle de contrat d’approvisionnement peut se montrer très intéressant pour le consommateur comme pour le producteur face à la volatilité des prix ou aux incertitudes réglementaires.

En déterminant un prix d’achat fixe avec le producteur, l’entreprise consommatrice s’assure ainsi d’un prix stable pour une partie de son électricité sur une dizaine d’années (parfois plus). Atout de taille face à la hausse récente des prix de l’électricité et les incertitudes sur l’avenir du dispositif ARENH.

Côté producteur, la baisse des tarifs d’achats garantis envisagée par le Ministère de l’écologie inquiète fortement. L’essor des PPA pourrait alors constituer une alternative concrète et permettre donc de continuer à financer la #transition énergétique en incitant à la création de nouvelles capacités de production renouvelables.

 Bémol cependant, les PPA sont parfois assez complexes et chronophages à mettre en place, ce qui peut décourager certaines entreprises. La Commission de régulation de l’énergie doit ainsi proposer d’ici septembre au gouvernement des pistes pour faciliter l’accès à ce type de contrats.

 

[Actualité] FRANCE RELANCE : élargissement du guichet décarbonation

06.04.2021

L’arrêté gouvernemental du 28 mai dernier défini un élargissement du guichet décarbonation pour les projets inférieurs à 3M€ :

– 4 nouvelles catégories de matériel éligibles
– Hausse de certaines aides

Les compagnies pétrolières face aux enjeux climatiques : la transition à marche forcée

03.04.2021

Le vent tourne pour les géants pétroliers, attaqués pour leur responsabilité dans le changement climatique.
Total et Shell ont notamment été assignés en justice en raison de leur impact négatif sur le réchauffement climatique. Forcé de revoir son positionnement, Total a récemment pris la décision de changer son nom et son logo, devenant TotalEnergies, pour représenter ce tournant.
Autre exemple, Exxonmobile s’est vue imposer deux activistes de la transition énergétique au sein de son Conseil d’Administration.
Les compagnies pétrolières doivent donc faire face à la mutation du contexte idéologique. La question des énergies renouvelables étant de plus en plus prégnante, ces compagnies se voient dans l’obligation d’agir afin de ne pas ternir leur image. De plus, l’obligation morale est couplée à une obligation financière. Dans un rapport publié en mai dernier, l’AIE, préconise en effet de stopper les investissements dans les énergies fossiles pour les recentrer sur les énergies renouvelables. Ainsi, les géants pétroliers se voient dans l’obligation d’initier un tournant dans leur fonctionnement, ne serait-ce que pour rester viable financièrement.

L’hydrogène est-il une solution viable pour la transition énergétique ?

29.04.2021

A l’heure où la France tente se positionner en tant que leader du secteur, certaines questions se pose sur le rôle que l’hydrogène peut jouer dans la transition énergétique.
La méthode de production la plus « écologique » est l’électrolyse de l’eau, permettant de produire de «l’hydrogène vert». Mais le procédé n’est durable que si l’électricité utilisée provient de sources décarbonnées !
Autre problème ; les faibles rendements. Si l’H2 peut être utilisé directement comme carburant, il sert le plus souvent de pile à combustible pour générer de l’électricité. Or, à chaque étape de transformation une partie de l’énergie est perdue. Selon l’ADEME, le rendement global d’une pile à hydrogène, de la production jusqu’à l’utilisation, est d’environ 25%. Avec le mix électrique français (environ 50 gCO2/kWh) on obtiendrait de l’hydrogène à 110 g de CO2/kWh..
L’hydrogène peut donc dans certains cas servir d’alternative durable aux énergies fossiles (notamment dans l’aviation ou l’industrie lourde) mais ne représente pas une solution miracle permettant de poursuivre notre mode de vie actuel en version « écolo ». Une modification de nos habitudes reste dans tous les cas le meilleur chemin vers la #transitionenergétique !

Taxonomie verte: l’épineuse question du gaz et du nucléaire

27.04.2021

Le gaz naturel et l’énergie nucléaire peuvent-elles être considérées comme des énergies « vertes » ? La question, qui fait déjà débat depuis de longues années, est au centre des négociations du projet de taxonomie verte défendu par la Commission Européenne et dont l’acte délégué a été publié le 21 avril dernier.
L’objectif de ce projet est de classifier les activités durables des entreprises, afin d’orienter les financements vers la transition écologique.
Depuis plusieurs semaines, les tensions se sont concentrées sur l’inclusion du gaz naturel et du nucléaire dans la liste de ces activités. Côté français, le gouvernement a largement plaidé la cause du nucléaire. Mais devant l’ampleur des désaccords, la Commission a préféré renvoyer à plus tard l’examen des deux secteurs, plutôt que de risquer de mettre en péril l’ensemble de sa taxonomie. Si elle se dit prête à inclure le gaz – sous certaines conditions – comme énergie de transition pour accompagner la sortie du charbon, la question du nucléaire semble encore loin d’être réglée.
Le débat reste donc ouvert, mais plus l’Europe traîne, plus les entreprises des secteurs concernés vont devoir composer avec l’incertitude sur leurs futures conditions de financement.

Energies renouvelables : la filière photovoltaïque se développe dans le Grand Est

30.03.2021

Les énergies renouvelables dont la filière photovoltaïque se développent dans la Région Grand Est, avec la création de l’association de professionnels Cap à l’Est (Collectif Alsace Photovoltaïque).

Soutenue par le dispositif Climaxion – mis en place par l’ADEME et la région – l’association a pour but de développer localement le photovoltaïque et regroupe les acteurs de ce secteur : bureaux d’études, installateurs, ou fabricants, dont un des principaux constructeurs français VOLTEC SOLAR, implanté dans le Bas-Rhin. Suite à la fermeture de la centrale Fessenheim qui a installé une dynamique de développement durable, Cap à l’Est accompagnera les projets de photovoltaïque en faisant appel aux acteurs locaux avec pour objectif l’émergence de 300MW d’installations.

La filière photovoltaïque ne représente actuellement que 2% de la consommation régionale, malgré la baisse de 75% du coût de production d’un kWh. Or, le Grand Est possède un réel potentiel de développement du solaire notamment grâce à la présence de friches industrielles historiques. Le schéma de développement durable de la région prévoit de multiplier ses capacités par cinq d’ici 2030 et par dix d’ici 2050, permettant de fournir à terme jusqu’à 20% de la consommation électrique de la région.

La Région Grand Est sur le podium des régions productrices d’énergies renouvelables en 2020

23.03.2021

L’année 2020 a marqué un record dans la production d’énergies renouvelables en France, avec 27 % de la consommation d’électricité couverte par les énergies renouvelables. Cette forte couverture s’explique en partie par les baisses de consommations liées à la crise sanitaire, mais aussi par la forte augmentation des raccordements d’installations renouvelables. Sur l’année, on compte plus de 2000 MW d’installations raccordées sur le territoire. Mais cette couverture reste très variable selon les régions.

D’après le Syndicat des énergies renouvelables (SER), le Grand Est arrive en 3eme position en termes de taux de couverture, avec 41,4% de la consommation électrique issue d’énergies renouvelables, derrière l’Auvergne-Rhône-Alpes (48,1%) et l’Occitanie (46,9%).

Ce bon résultat s’explique par la forte augmentation du parc éolien dans le Grand Est – le deuxième plus important après celui des Hauts-de-France – avec une hausse de 126 MW rien qu’au dernier trimestre 2020, par l’importance du parc hydraulique existant et le bon développement du photovoltaïque.

Malgré ces résultats encourageants, les objectifs de la PPE sont encore loin d’être atteints et les efforts engagés devront se poursuivre notamment dans le développement de la filière solaire.

GAFAM & Energies renouvelables : un réel engagement ?

10.03.2021

Responsable de 3,8% des émissions de gaz à effet de serre mondiales, le secteur du numérique fait souvent l’objet de critiques pour son impact environnemental.

En réponse à ces critiques, les « big tech » investissent massivement dans les énergies renouvelables : Amazon développe un parc éolien offshore de grande envergure aux Pays-Bas, Facebook une ferme solaire de 300 MW au Texas et Google a déjà investit plus de 150M$ dans les énergies renouvelables.

Mais ces politiques environnementales se limitent souvent au verdissement des consommations d’énergies. Or, l’impact environnemental du numérique ne se réduit pas aux seuls data centers. La fabrication des composants électroniques représente la majeure partie des émissions de gaz à effets de serre et de la contribution à l’épuisement des ressources abiotiques du secteur.

Pour aller plus loin, les entreprises tech devraient donc inciter sous-traitants et consommateurs à se tourner vers des choix durables. Or leurs modèles économiques sont bien souvent en contradiction avec ces principes, leur intérêt étant de vendre toujours plus de produits et de collecter plus de données. Dernier point, et pas des moindres, reste à savoir si les consommateurs sont prêts à faire des efforts pour utiliser autrement le numérique…

[Hydrogène] Les entreprises Alsaciennes au cœur de l’innovation !

24.02.2021

Deux entreprises alsaciennes, soutenues par le gestionnaire de réseau R-GDS, sont sur le point de faire sauter les principaux freins au développement de l’hydrogène : sa production – majoritairement à partir d’énergies fossiles – et son stockage – couteux et énergivore.

➡La société Haffner Energy, inventeur du procédé Hynoca de génération d’hydrogène à partir d’une chaufferie biomasse, s’est associée à R-GDS pour développer le projet R-Hynoca. Ce démonstrateur, premier du genre, permettra à terme d’alimenter une station service destinée aux véhicules à hydrogène. Et comme rien ne se perd… La chaleur générée par la combustion de la biomasse sera récupérée par une autre installation, elle aussi unique en son genre :

➡La start-up alsacienne EIFHYTEC a développé une solution de stockage par compresseur thermochimique. L’atout majeur de cette technologie est la possibilité de remplacer la consommation d’électricité par la valorisation de chaleur fatale… Une première mondiale dont le démonstrateur devrait voir le jour d’ici 2022 sur le site du projet R-Hynoca à Strasbourg.

Un très bel exemple de synergie entre des entreprises innovantes et locales.

Les éoliennes bipales ont le vent en poupe !

17.02.2021

Depuis le développement de la production éolienne, les éoliennes à trois pâles ont été favorisées aux bipales. Si la technologie à trois pales permet de transmettre un couple plus important au rotor et ainsi de démarrer à des vitesses de vent faibles, les éoliennes bipales présentent quelques intérêts non négligeables :

➡ Elles sont plus adaptées aux vents très forts, ce qui les rends plus efficaces dans les zones de vents extrêmes

➡ Etant plus légères, elles sont entre 10 à 15% moins chères que les éoliennes à trois pales

Seul bémol, ces éoliennes tournent plus vite et sont donc plus bruyantes que leurs cousines tripales.

La société française Vergnet s’est ainsi spécialisée dans le développement de ces éoliennes à deux pales, avec déjà plus de 900 modèles installés dans le monde, dont le plus important parc éolien d’Afrique subsaharienne de 120 MW et fournissant du courant pour 3 millions d’Ethiopiens. D’autres sociétés (Envision, Siemens-Gamesa ou Seawind ) s’intéressent également à des applications offshore. D’après le journal britannique Recharge, les éoliennes bipales pourraient représenter 20% du marché annuel offshore d’ici 2025.

Energies renouvelables : les lauréats PV annoncés

04.02.2021

Le ministère de la Transition Énergétique a publié la liste lauréats de la onzième session de l’appel d’offres pour développer des installations photovoltaïques sur bâtiment.

➡ 405 projets ont été retenus.

➡ Le prix de vente moyen du kWh proposé par les lauréats est de :

-79,83 €/MWh pour les installations de plus grande puissance, entre 500 kWc et 8 MWc

-91,16 €/MWh pour les installations de puissance comprise entre 100 et 500 kWc.

➡ Soit des prix en baisse de 4 % en moyenne par rapport à la session précédente en juin dernier.

Si des progrès restent encore à faire, l’énergie solaire est de plus en plus compétitive, et ce même sur bâtiment !

La France peut-elle envisager un mix électrique sans nucléaire ?

27.01.2021

La plupart des centrales nucléaires en service aujourd’hui ont été inauguré dans les années 70-80 et ont été conçues pour fonctionner quarante ans. A l’approche de leur date limite, une question se pose donc pour le gouvernement français : faut-il construire de nouvelles centrales (ou rénover le parc existant moyennant d’important travaux) ou miser sur les énergies renouvelables ?

Pour répondre à cette question, le gouvernement a demandé à RTE et à l’AIE d’établir une étude de faisabilité technique pour un réseau électrique basé majoritairement sur des énergies renouvelables à l’horizon 2050. Dans ce rapport, publié ce mercredi, l’AIE et RTE indiquent qu’un mix électrique 100 % renouvelable est envisageable sous quatre principales conditions :

➡ Maintenir la stabilité de fréquence du réseaux électrique

➡ Garantir la sécurité de l’alimentation en électricité face à l’intermittence de production des énergies renouvelables

➡ Augmenter la capacité réserves opérationnelles en cas de variation brutale de consommation

➡ Adapter les réseaux électriques en France et en Europe

RTE devrait publier en automne un bilan financier complet sur huit scénarios envisageables incluant différentes part de nucléaire dans le mix électrique.

Récupération de chaleur : le projet de valorisation de chaleur du Port de Strasbourg progresse

19.01.2021

Le Port Autonome de Strasbourg, les Réseaux de Chaleur Urbains d’Alsace (R-CUA) la Banque des Territoires et l’ADEME ont crée la société RPAS (Réseau de chaleur du Port Autonome de Strasbourg) en juillet dernier, qui a pour vocation de récupérer la chaleur dissipée des industries dans la zone du port afin de chauffer usines, logements, bureaux ou bâtiments publics.

En septembre, RPAS a achevé un premier tronçon du nouveau de réseau de chaleur urbain, qui part du site du papetier BLUE PAPER, grand gisement de chaleur du port et qui sera complété par deux tronçons, qui se connecteront avec le réseau de chauffage urbain exploité par Eco2Wacken. Cet investissement s’élève à 24 M €. Les infrastructures en construction permettront de fournir 45 à 50 GWh de chaleur décarbonée, réduisant les émissions de CO2 de 15 000 tonnes, et pourraient atteindre à terme une capacité de 160 GWh, soit la consommation de 35 000 logements neufs. D’autres gisements de chaleur fatale seront raccordés au réseau après négociations avec les autres industriels du port. Ce projet s’inscrit dans la démarche écologique de la Ville et Eurométropole de Strasbourg.

Suite du feuilleton sur la géothermie profonde à Strasbourg

05.01.2021

 Après les accusations de la préfecture en décembre dernier, la société Fonroche Géothermie se défend de tout écart dans la gestion de ses forages de Vendenheim.

Les résultats de l’enquête administrative menée par la Dreal (Direction régionale de l’environnement) suite au séisme du 4 décembre dernier révèlent des écarts importants sur les profondeurs et pressions de forages appliquées par rapport à l’autorisation préfectorale.

Selon Jean-Philippe Soulé, le directeur général du groupe Fonroche, ces accusations découlent du manque de temps attribué aux experts pour l’enquête. Il se défend :

– L’augmentation de la profondeur de forage (5000m au lieu des 4800 autorisés) a été menée pour des raisons scientifiques. La Dreal aurait été informé de ce projet en décembre 2019 mais n’aurais jamais donné de réponse, selon le directeur du groupe.

– Concernant les pressions, une nouvelle méthode de contrôle a été présenté en septembre 2020 et validé par la préfète pour tenir compte des pertes de charge. Selon cette méthode, la limite des 100 bars autorisés n’aurait jamais été dépassée.

Les activités du site de Vendenheim ainsi que des deux autres sites de forage de la région restent pour le moment à l’arrêt.

 

Méthaniseurs dans le Sundgau

05.12.2020

[Choucroute et biogaz] Construction de deux nouvelles unités de méthanisation dans le Sundgau : zoom sur une initiative locale de valorisation des biodéchets

➡ D’un coût de 15 millions d’euros, ce projet né de l’initiative commune de 15 agriculteurs est financé en partie par l’ADEME.

➡ Deux méthaniseurs sont en cours de construction entre les villages de Gommersdorf (site Hopla Gaz) et Traubach (site Métha Gaz), en Alsace. Grace à la fermentation d’effluents d’élevages, de déchets végétaux et de jus de choucroute, les méthaniseurs devraient à terme pouvoir fournir en biogaz près de 2400 foyers  à partir de biogaz 100 % local.

➡Prévu pour octobre 2021, ce projet d’économie circulaire créera également six emplois. Des panneaux photovoltaïques seront également installés sur les toits.

Offres d’énergies renouvelables : nouvelles offres de l’ADEME

17.11.2020

L’ADEME va mettre en place un label récompensant les offres d’électricité «vraiment vertes»
De plus en plus de consommateurs sont soucieux de souscrire des offres d’électricité « vertes ». Ces offres reposent principalement sur le mécanisme des garanties d’origines, certifiant que les fournisseurs compensent l’équivalent acheté sur le marché de gros en injectant sur le réseau de l’électricité produite à partir de sources renouvelables en Europe.
Selon l’agence pour la transition énergétique (ADEME), ce mécanisme nourrit « une image trompeuse » car seule une part infime de la facture d’électricité rémunère réellement les installations renouvelables.
Pour plus de transparence, l’ADEME devrait donc lancer en septembre 2021 un label permettant de distinguer les offres d’électricité vertes qui contribuent vraiment à accélérer la transition énergétique. Il récompensera les fournisseurs garantissant l’achat conjoint d’électricité et de garanties d’origines à des producteurs de renouvelable français.

Parcs solaires : révision des tarifs solaires

13.11.2020

Parcs solaires : Pour Barbara Pompili, la révision des tarifs solaires sera « ciblée » et « juste ».
Le feuilleton continue. Il a de nouveau été question de la révision des tarifs des contrats solaires antérieurs à 2011 sur les bancs de l’Assemblée nationale ce 10 novembre. Interpellée par le député Charles de Courson sur l’amendement en question au projet de loi de Finances 2021, la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, a assuré que la révision des tarifs des contrats solaires antérieurs à 2011 serait « ciblée » et « juste », affirmant au passage avoir négocié avec la filière photovoltaïque.

Energies renouvelables : la filière photovoltaïque française

04.11.2020

La filière photovoltaïque française semble être la cible des pouvoirs publics avec :
➡d’une part la remise en cause des tarifs d’avant 2011
➡d’autre part la restriction du bénéfice de l’IFER pour projets lauréats depuis le 1er janvier 2020.
En définitive, l’IFER réduit est maintenu.
Par contre l’amendement de rétroactivité tarifaire est à suivre de très près.

Tarif d’achat photovoltaïque

28.09.2020

La profession l’attend depuis des mois:
un tarif d’achat pour les installations photovoltaïques sur toiture d’une puissance comprise entre 100 et 500 kilowatts crête (kWc).
Ce système permet d’éviter les appels d’offres lourds et jusque là incontournables. Le tarif d’achat devrait s’élever à 9,8 centimes d’euros par kilowattheure (c€/kWh) pour les 1 150 premières heures de fonctionnement annuel, puis de 4 c€/kWh ensuite. A suivre

La plus grande centrale photovoltaïque d’Allemagne va bientôt voir le jour

27.08.2020

L’énergéticien EnBW s’apprête à mettre en service début septembre la première tranche du plus grand parc solaire Allemand, situé à Werneuchen. Le parc total, dont la mise en service définitive est prévue pour la fin d’année, affiche des proportions gigantesques : 135 000 modules photovoltaïques sur un terrain de 164 hectares (soit 225 terrains de football). Il devrait permettre de produire 180 GWh par an, soit la consommation de 50 000 ménages.
L’énergéticien annonce une économie de 129 000 tonnes de CO2 par an. L’objectif est d’atteindre 50 % d’énergies renouvelables dans son mix énergétique d’ici 2025, 

La trop grande intégration d’énergies renouvelables prive la Californie d’électricité

21.08.2020

L’intense période de canicule que connaît la Californie depuis plusieurs jours a dévoilé les limites de l’intégration des énergies renouvelables sur le réseau électrique. Les températures extrêmes enregistrées (jusqu’à 50°C) ont entrainé une forte hausse de la consommation due aux climatiseurs tournant à plein régime.
Or, près d’un tiers de l’électricité produite en Californie provient de sources renouvelables (solaire et éolien principalement). L’absence de capacité de stockage suffisante couplée à un faible vent a donc causé de graves problèmes d’approvisionnement, notamment lors des périodes nocturnes où les températures restent très élevées. Près de 220 000 foyers ont subit des coupures d’électricité ces derniers jours.
Pour pallier au manque d’approvisionnement, les centrales à gaz ont du prendre le relai, produisant près de la moitié de l’électricité consommée la journée du 20 août. Les émissions carbones liées à la production d’électricité se sont donc envolées pour dépasser les 290 gCO2/kWh (contre 61g en France).
Cette situation illustre parfaitement l’urgence à trouver des moyens de stockage efficaces pour faciliter l’intégration des énergies renouvelables.

Le photovoltaïque se fait une place au soleil

13.07.2020

Le fort ensoleillement des derniers mois mêlé à la hausse des puissances installées a permis aux centrales photovoltaïques de se tailler une place de plus en plus importante dans le mix électrique Français.

Avec plus de 1,5 TWh d’électricité produite au mois de mai, le solaire photovoltaïque a battu son record de production en France. Il représentait près de 5 % de la consommation électrique totale sur le mois. Si les conditions météorologiques restent favorables pour cet été, cette tendance devrait encore s’amplifier dans les mois à venir.

Energies renouvelables : éolien : le soufflet retombe

05.03.2020

D’abord enthousiasmés par les objectifs fixés par la PPE (programmation pluriannuelle de l’énergie) qui prévoit un doublement des capacités éoliennes d’ici 2028, les professionnels de la filière ont peu à peu déchanté ces dernières semaines.
Ils dénoncent d’une part l’insuffisance des moyens alloués actuellement, avec 1,35 GW d’installation par an alors qu’il en faudrait 1,85 pour atteindre l’objectif de la PPE. D’autre part, Nicolas Wolff, président de France énergie éolienne (FEE), estime que la réglementation trop lourde en France ne favorise pas l’implémentation de nouveaux mâts. Parallèlement, de nombreux élus dont la ministre Elisabeth Borne critiquent un « développement anarchique » de l’éolien.

 

La France en retard sur ses objectifs en termes d’énergies renouvelables

21.02.2020

23 %, c’est la part d’énergies renouvelable dans les consommations finales d’énergies que c’était fixé la France comme objectif pour 2020. Or selon l’organisme Eurostat, ces dernières devraient couvrir à peine 18 % des besoins en énergies dans l’Hexagone cette année. Ce retard s’explique en partie par le démarrage compliqué des parcs éoliens marins.

Afin d’atteindre l’objectif des 34 % d’énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie en 2030, la ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne souhaite mettre en place une série de mesure permettant de faciliter l’implantation des sources de productions d’électricité éolienne et solaire. Parmi elles figurent l’élévation du seuil de soumission aux appels d’offres pour les projets de toitures photovoltaïques ou encore la levée de certaines contraintes spatiales pour l’implantation d’éoliennes terrestres (couloirs aériens, répartition plus homogène sur le territoire…).

Les sources de chaleur d’origine renouvelable favorisées

14.02.2020
Le « fonds chaleur » désormais cumulable avec les CEE.
Le fonds chaleur est un dispositif mis en place par l’Ademe pour soutenir les projets d’installation ou de renouvellement de sources de chaleur d’origine renouvelable. Le Ministère de la Transition Écologique et Solidaire a annoncé dans le décret du 9 décembre dernier qu’il serait dorénavant possible de cumuler les CEE aux aides du fond de chaleur. Les principaux projets concernés sont :
➡ Le solaire thermique ;
➡ La valorisation de la biomasse
➡ La géothermie et géothermie profonde;
➡ Les réseaux de chaleur

Cette mesure doit permettre d’atteindre l’objectif de 38 % de la consommation finale de chaleur d’origine renouvelable d’ici 2030, fixé par loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte (LTECV)

Une mesure pour faciliter l’implantation de projets solaires ?

11.02.2020

Actuellement, les projets photovoltaïques dépassant le seuil de 100 kWc doivent candidater aux appels d’offre de la Commission de Régulation de l’Energie CRE
Elisabeth Borne s’est dite favorable à une augmentation de ce seuil à 250 ou 500 kWc afin de faciliter l’émergence de projets photovoltaïques sur les bâtiments agricoles et tertiaires et les copropriétés

Lancement de l’Eloscope terrestre: un nouveau programme de développement de l’énergie éolienne!

07.02.2020

Jeudi 30 janvier, France Nature Environnement et ses partenaires l’ADEME et Boralex ont présenté l’Eloscope Terrestre. Cet outil permettra aux citoyens, aux collectivités ou à tout autre acteur de comprendre les enjeux environnementaux de l’énergie éolienne, évaluer la performance environnementale d’un projet de parc éolien, participer à sa gouvernance ou à la concertation autour de celui-ci.Objectif annoncé : contribuer au développement d’une filière éolienne vertueuse, pilier de la transition énergétique

 

PPA : 19,5 GW d’installations productrices d’électricité renouvelables installés en 2019

06.02.2020

Un triplement du marché par rapport à 2017. Les PPA ou Power Purchase Agreement ont le vent en poupe. Présentés comme une des solution les plus probantes pour atteindre la neutralité carbone des entreprises d’ici 2050, ces contrats de fourniture d’électricité renouvelable qui lient directement producteur et consommateur ont déjà séduit plusieurs centaines d’industriels et grandes entreprises à travers le monde.

Rien qu’en 2019, plus de cent entreprises ont signé des contrats d’approvisionnement en énergie renouvelable (PPA) pour un total de 19,5 GW, soit une hausse de plus de 40 % sur un an.Ces contrats représentent plus de 10 % des capacités de production renouvelables installées en 2019.

Hier encore, le groupe ADP (Aéroport de Paris) confiait son PPA au constructeur et producteur Urbasolar et au fournisseur Gazel Energie. Au total, près de 6 MW de panneaux photovoltaïques seront installés sur 3 parcs d’une superficie totale de 40 hectares.